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Assemblée nationale : l’UPC dénonce la mainmise de la majorité sur les organes
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Bureau de l`Assemblée nationale, commissions générales : l`UPC dénonce la mainmise de la majorité
Mercredi 10 février 2016. Ouagadougou. Le groupe parlementaire de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse pour faire le point de la première session inaugurale de l`Assemblée nationale. Photo : Alitou Ido, président du groupe parlementaire UPC




Le groupe parlementaire de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse le 10 février 2016 au siège national du parti à Ouagadougou. L'activité a porté sur la session inaugurale de l'Assemblée nationale marquée notamment par l'élection du président de l'organe législatif, l'adoption du règlement intérieur de la représentation nationale, la mise en place du bureau de l'Assemblée nationale, des commission générales, la formation des groupes parlementaires et la Déclaration de politique générale du Premier ministre.
Dans sa déclaration liminaire, le président du groupe parlementaire UPC, Alitou Ido, a fait cas de la mainmise de la majorité sur les différents organes de l'Assemblée nationale. Il a pris les cas du bureau de l'Assemblée nationale, des commission générales et de la désignation des députés dans les parlements communautaires et internationaux.
Sur le premier point, l'honorable Ido a relevé que l'opposition n'a pas été suivie par la majorité dans sa demande d'occupation du poste de 2e questeur ou, à défaut, la création d'un 3e. En lieu et place, et selon le président du groupe parlementaire de l'UPC, la majorité a préféré créer une 6e commission générale "dont la pertinence est loin d'être avérée".
Concernant la mise en place des commissions générales de l'Assemblée nationale, Alitou Ido a fait savoir "qu'après d'âpres négociations avec la majorité pendant plusieurs jours, la majorité concède à l'opposition en tout 10 postes". Ceux-ci se répartissent en 4 postes sur 15 de décision et 6 postes sur 12 sur un total de 27 postes. Et l'honorable Ido d'asséner que "nous sommes toujours dans la logique du tuk guilli (NDLR : mainmise)". Une autre mainmise dénoncée est celle au niveau de la représentation dans les parlements communautaires et internationaux. Ici, il est question de 18 postes octroyés à l'opposition parlementaire contre 34 pour la majorité bien que la première citée compte en tout 56 députés sur 127, soit 45% de l'hémicycle. Foi du président du groupe parlementaire, cette portion congrue dans les organes a créé des frustrations vu que sur un effectif de 30 députés, chacun voulait avoir un poste alors qu'il n'y en a en tout que 11.
Il est à signaler que sur les 5 postes de vice-présidents de l'Assemblée nationale, ceux de 2e et 3e sont revenus à l'opposition. Sur les 5 groupes parlementaires créés à la faveur de la 7e législature, 3 sont de l'opposition à savoir UPC, CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) et PJRN (Paix, justice et réconciliation nationale).
Concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre Paul Kaba Thièba, le député Ido a rappelé que l'opposition a voté abstention. La raison est qu'elle n'est pas l'auteur de ce qui est la traduction du programme politique du candidat élu.

S.D
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