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La Banque mondiale soutiendra la construction de centrales thermique et solaire
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  Sidwaya
Réconciliation
© Présidence par D.R
Réconciliation nationale : le Président du Faso rencontre les membres du Haut conseil
Vendredi 15 janvier 2016. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l`unité nationale (HCRUN)




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le mardi 9 février 2016, au palais de Kosyam à Ouagadougou, trois personnalités : le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne, Makhtar Diop, l’ambassadeur du royaume de Belgique, Philip Heuts et la responsable des observateurs de l’Union européenne pendant les élection présidentielle et législatives de novembre 2015, Cécile Kyenge.

Le carnet d’audiences du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a été chargé dans la matinée de ce 9 février 2016, avec la réception coup sur coup de trois personnalités. Au palais de Kosyam, c’est d’abord l’ambassadeur du royaume de Belgique, Philip Heuts, qui a ouvert le ballet des audiences. A sa sortie, le diplomate belge a précisé que les relations entre la Belgique et le Burkina Faso ont toujours été très bonnes et jamais interrompues. A nos jours, selon lui, l’heure est à une reprise des relations de coopération au développement « pour l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè ». «La Belgique sera, à partir des prochains mois, j’espère pendant plusieurs années, un partenaire important pour la coopération avec le Burkina Faso », a promis l’ambassadeur Philip Heuts. L’importance d’une bonne formation, une éducation de base adéquate, une formation professionnelle et un enseignement technique adapté au marché du travail, ont été, entre autres points abordés, selon l’ambassadeur du royaume de Belgique, avec Roch Marc Christian Kaboré. En fin de mission dans quelques semaines au Burkina Faso et admis à faire valoir ses droits à la retraite, Philip Heuts a profité de l’occasion pour dire au revoir au président du Faso. « Je ressens de la tristesse de devoir quitter ce pays », a-t-il avoué aux journalistes. Le diplomate belge garde des Burkinabè, l’image d’un peuple « digne », « respectueux du visiteur », « gentil » et « travailleur ». « C’est une raison de plus pour être très optimiste pour l’avenir de ce pays », s’est-il réjoui. Ensuite, c’est au tour de la responsable des observateurs de l’Union européenne pendant les élections présidentielle b et législatives de novembre 2015, Cécile Kyenge, d’être reçue par Roch Marc Christian Kaboré. Elle a dit être venue présenter au Président du Faso, le rapport final contenant les résultats de la mission d’observation de l’Union européenne et du travail d’observation effectué sur le terrain ainsi que les recommandations. « Nous avons pu observer le jour des votes que les élections se sont déroulées de façon apaisée, cela grâce à beaucoup de facteurs. On s’est félicité avec les forces de l’ordre, la société civile pour leur implication aux côtés des observateurs et des Burkinabè qui ont compris l’importance de ces élections », a indiqué Cécile Kyenge. Quant au rôle de l’Union européenne au cours de ces élections, elle s’est voulue on ne peut plus claire : « Nous avons un rôle d’accompagnement, d’observation. Nous sommes là pour dire la vérité, donner des recommandations pour renforcer le processus, et non pas un jugement ». Ledit rapport, a-t-elle conclu, sera dévoilé à la presse et au public ce jour.
Pour un secteur privé plus compétitif

Enfin, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne, Makhtar Diop a clos, en cette matinée du 9 février, l’agenda des audiences du président du Faso. En compagnie du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le haut responsable de l’institution de Bretton Woods a, d’entrée, lancé à la presse : «Le Burkina Faso a connu une situation économique assez difficile ces deux dernières années. Notre visite vise à montrer la volonté de mon institution d’appuyer et d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de redressement de l’économie burkinabè ». Un point de la situation entre le groupe de la Banque mondiale et le Burkina Faso, a-t-il poursuivi, a permis de discuter de quatre questions essentielles avec le président Roch Marc Christian Kaboré. L’important secteur de l’énergie, selon Makhar Diop, a constitué le premier volet de leur entretien. « L’énergie est un élément essentiel pour la croissance économique d’un pays, pour la réduction de la pauvreté et le bien-être de la population », a-t-il expliqué, tout en précisant qu’un important déficit de production d’électricité a été constaté au « pays des Hommes intègres ». Pour ce faire, a-t-il promis, la Banque mondiale soutiendra la construction de centrales thermique et solaire en quantité suffisante afin de régler le déficit énergétique du Burkina Faso. « Nous allons définir la taille exacte des centrales et le montant. Nous pensons à des dizaines de mégawatts », a souligné Makhar Diop. L’élevage et l’agriculture ont été le second point abordé lors de l’audience. En plus de son engagement dans le projet Bagrepole, la Banque mondiale souhaite créer les conditions pour accroître l’investissement dans le secteur agricole et augmenter les surfaces irriguées. En sus, pour le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne, l’enseignement a été évoqué au cours de l’audience. Le président Roch Marc Christian Kaboré, a-t-il indiqué, a souhaité un appui pour la réalisation d’infrastructures universitaires, surtout dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. « Ce sont des fondations sur lesquelles toute économie qui souhaiterait se transformer doit s’appuyer. Il s’agit de former des gens qui puissent produire et transformer les biens qui existent dans nos pays », a-t-il reconnu. Enfin, le désenclavement du Burkina Faso a été le dernier point abordé par les deux personnalités. En somme, l’urgence pour l’instant au Burkina Faso, selon Makhtar Diop, reste l’utilisation des ressources disponibles, l’accélération de la mise en œuvre des programmes existants pour accroître les taux de déboursements et l’attraction du secteur privé. Son message à l’endroit des acteurs de ces domaines est on ne peut plus clair : « La partie de la Banque mondiale qui s’occupe du secteur privé n’a aucune contrainte particulière de ressources. Il s’agit juste de présenter des projets bancables ».


Sié Simplice HIEN
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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