Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina : la justice continue sa traque contre Guillaume Soro
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  Afrik.com
Guillaume
© Autre presse par DR
Guillaume Kigbafori Soro,Président de l’Assemblée nationale ivoirienne.




Le parquet du Tribunal militaire de Ouagadougou a animé une conférence de presse, le lundi 8 février 2016, à Ouagadougou, au cours de laquelle il s’est exprimé sur le mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, assurant que la justice burkinabè ira jusqu’au bout dans cet épineux dossier.

De notre correspondant à Ouagadougou,

Lors d’une conférence de presse lundi à Ouagadougou, le parquet du Tribunal militaire de Ouagadougou a donné plus de précisions sur le mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. « Personne n’a demandé à un juge d’instruction de lever un mandat », soutient le commissaire du gouvernement, le Lt-Colonel Koudougou Norbert. Selon lui, les juges d’instruction « travaillent en toute indépendance » et « aucunement il n’y a eu de pression ».

Le travail qu’accomplissent ces juges d’instruction a été demandé par le ministère public. De ce fait, « il n’y a pas de nuage entre le parquet et l’instruction. Nous travaillons ensemble », a-t-il clamé.

Evoquant également les écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et l’ancien ministre Djibril Bassolé, le commissaire du gouvernement a indiqué que les bandes n’ont pas encore été authentifiées. « Jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons pas pu authentifier ces écoutes-là », a-t-il déclaré. Au sujet de la rumeur selon laquelle Gilbert Diendéré balancerait des noms et que Djibril Bassolé ferait de la résistance, il a répliqué : « Permettez- moi de ne pas répondre à cette question. On ne peut pas répondre à ces petits détails- là », indiquant que les mandats d’arrêts émis par les juges d’instruction sont au nombre de 18 dont 16 dans le cadre du putsch manqué et de Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando dans l’affaire Thomas Sankara.

Les 16 personnes concernées par ce mandat d’arrêt sont : Gilbert Diendéré, Fatoumata Diendéré/Diallo, Soro Kigbafori Guillaume, Minata Guelwaré, MoussaNébié, Roger Joachim Damagna Koussoubé, Abdoul Karim André Traoré, Boureima Zouré, Ali Sanou, Ollo Stanislas Silvère Pooda, Zacharia Songotoua, Souleymane Koné, Hamidou Drabo, Bia Ousmane Djerma, Kossé Ouékouri et Réné Emile Kaboré.


Articles associés

 
Commentaires