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La Banque mondiale propose son aide aux autorités burkinabè pour redresser l’économie du pays
Publié le mardi 9 fevrier 2016  |  Alerte Info
Makhtar
© Banque Mondiale par D.R
Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique




Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique Makhtar Diop a affirmé mardi que son institution souhaite aider les autorités burkinabè dans leurs "efforts de redressement de l’économie" du Burkina, après une audience avec le chef de l’Etat Roch Kaboré à Ouagadougou.

Le Burkina "a connu une situation économique assez difficile ces dernières années et le peuple burkinabè à fait une grande maturité en ayant des élections démocratiques qui ont permis l’élection du chef de l’Etat (Roch Kaboré) et la mise en place du nouveau gouvernement" dirigé par le banquier Paul Kaba Thiéba, a dit M. Diop à sa sortie d’audience.

M. Diop qui réaffirme l’accompagnement de la Banque mondiale au Burkina a soutenu avoir "discuté (...) des orientations stratégiques que le chef de l’Etat a défini (pour son mandat) et de voir comment l’institution pourra soutenir cette stratégie".

L’investissement de la Banque mondiale, selon son vice-président pour l’Afrique Makhtar Diop s’orientera, notamment, vers "l’énergie, l’agriculture, l’élevage et le désenclavement", car pour lui il y a "un déficit important de production au niveau du Burkina Faso.

"Mon institution a décidé de réorienter l’ensemble des ressources pour faire face à ce déficit de production", a indiqué M. Diop.

Avec le président Roch Kaboré, M. Diop a parlé "des possibilités de soutenir le Burkina à la construction d’une centrale qui permettra de faire face au déficit de production énergétique". Et pour cela "la taille exacte de cette centrale et du montant" seront définie, a-t-il poursuivi.

"Il s’agit également d’attirer le secteur privé pour financer l’énergie solaire", a confié Makhtar Diop soutenant qu’"aujourd’hui les coûts de production de l’énergie solaire ont beaucoup baissé au niveau international et il y a possibilité d’avoir une centrale thermique mais aussi du solaire qui seront produits en quantité suffisante pour régler" la question de l’énergie.

"Le chef de l’Etat a indiqué qu’il souhaiterait que l’institution puisse appuyer (aussi) les autorités burkinabè notamment dans les infrastructures au niveau universitaire", selon M. Diop qui a rassuré que "si les ressources sont disponibles (la Banque mondiale) verra comment aider le gouvernement" dans ce sens.

Le Burkina est devenu membre du groupe de la Banque mondiale en 1963. Le portefeuille actuel de la Banque mondiale dans le pays est composé de 16 projets nationaux représentant un engagement total de 1047, 69 millions de dollars US, et de 8 projets régionaux représentant un engagement de 176,80 millions de dollars US.



DZO
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