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Le Pays N° 5205 du 27/9/2012

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journées parlementaires DE L’ADJ : Les élections couplées au menu
Publié le jeudi 27 septembre 2012   |  Le Pays


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Commission électorale nationale indépendante (CENI)
La Commission électorale nationale indépendante (CENI),est chargée de l’organisation des élections au Burkina Faso .


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« Bilan de l’enrôlement biométrique : enjeux pour les élections couplées de 2012 », tel est le thème choisi par le groupe parlementaire Alternance – Démocratie et Justice (ADJ) pour ses deuxièmes journées parlementaires de l’année 2012. La cérémonie d’ouverture des journées a été présidée par Hama Arba Diallo, président du groupe. Ce dernier a saisi l’opportunité pour appeler les électeurs à faire de bons choix le jour des élections. Quant à la question du report, le groupe n’en veut rien de tout cela.

Pour traiter le thème par lui choisi à l’occasion des deuxièmes journées parlementaires, le groupe parlementaire ADJ (Alternance-Démocratie et Justice) a choisi le chargé des programmes du Centre pour la gouvernance et la démocratie (CGD), Abdoul Karim Saïdou. Deux jours durant, soit les 25 et 26 septembre 2012, les députés du groupe se pencheront sur le bilan de l’enrôlement biométrique et ses enjeux pour les élections couplées. Aussitôt le dépôt des listes terminé que les députés de l’opposition se mettent en ordre de bataille pour affronter les consultations. Pour le député Hama Arba Diallo, président du groupe parlementaire, « organiser des élections libres, justes, équitables et transparentes demeure un défi majeur à relever sous nos cieux ». L’édification d’une nation forte et démocratique passe par la contribution de tous les fils du pays et leur appropriation des questions relatives à la gestion de la cité, a expliqué Hama Arba Diallo. La biométrie a créé de l’engouement et de l’espoir auprès de la classe politique mais il faut savoir raison garder car, précise le président du groupe parlementaire, « l’enrôlement ne doit pas revêtir seulement que des aspects matériel, technique et biométrique ; elle doit aussi interpeller la conscience et le mental des différents acteurs du processus ». Il va plus loin en appelant à la vigilance de tous les acteurs du processus et surtout à la conscience de chaque citoyen. Une autre question abordée par le président du groupe parlementaire a été celle du report des élections que certains partis politiques de l’opposition appelaient de tout leur vœu. « Nous ne voulons rien de cela, parce que nous connaissons ce pays et nous savons qu’il y a des gens, plus ils ont le temps, plus on peut compter sur eux pour sortir avec des parades. Il n’y a pas un seul système au monde qu’un Burkinabè ne saura modifier d’une manière ou d’une autre. Les gens savent lire et utiliser tout ce qu’ils ont comme talents, non pas pour faire du bien mais pour faire ce qu’ils veulent. » Ayant senti le danger venir, les partis de l’ADJ ont préféré faire contre mauvaise fortune, bon cœur. « On s’en tient à cela et l’on continue », soutient le président du groupe ADJ qui a en sus interpellé la classe politique à faire mieux que de par le passé, à propos de la campagne qui s’ouvrira bientôt.

Aimé NABALOUM

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