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Six morts suite à des affrontements entre agriculteurs
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  AIB




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Diapaga Des affrontements entre agriculteurs ont fait au total six morts le 2 juin dernier, dans la localité de Yirini, village de la commune rurale de Tambaga dans la province de la Tapoa, à l’Est du Burkina Faso, a-t-on appris mercredi de sources officielles.
Les affrontements ont éclaté suite à un conflit foncier opposant des partisans de deux candidats à la chefferie locale. Le camp du chef élu a demandé à ses adversaires de quitter le domaine foncier qu’ils occupaient depuis plusieurs années.

Selon plusieurs sources, une décision de justice rendue il y a déjà quelques années avaient donné raison aux partisans du chef élu. Se fondant sur cette décision, ils ont demandé à leurs adversaires de quitter les terres qu’ils exploitaient ce que ceux-ci auraient refusé.

Parmi les victimes, quatre ont été tuées sur place et deux ont succombé à leurs blessures. L’une au centre de santé de Tambaga suite à des balles reçues dans l’abdomen et l’autre dans le village.

Un détachement d’éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a permis de ramener le calme. De nombreuses personnes ont été arrêtées et écrouées à la prison civile de Diapaga, en attendant leur jugement, a-t-on appris de source sécuritaire.

Le haut commissaire de la province de la Tapoa, Kibsa Antoine Ouédraogo qui s’est rendu sur les lieux en compagnie du procureur de la République, du directeur provincial de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ainsi que de celui des ressources animales et halieutiques et d’autorités militaires et paramilitaires a demandé aux parties de privilégier le dialogue, la tolérance et le pardon mutuel.

« La solution de ce problème ne devrait nullement conduire à des troubles à l’ordre public où à l’anarchie », a-t-il indiqué. Il a fustigé l’attitude du chef coutumier, accusé par certains d’être l’instigateur principal de ces affrontements meurtriers.

« Il faut nous aider à vous aider et ne pas vous substituer à des pratiques qui sont contre la loi », a-t-il dit.

Les violences entre agriculteurs ou entre agriculteurs et éleveurs sont légion dans la région de l’Est où la rareté des terres, la démographie galopante, mais aussi la méconnaissance de la loi sur le foncier rural sont causes d’affrontements meurtriers.
BKL/

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