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Le Pays N° 5203 du 26/9/2012

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Intervention au NORD-MALI : Veillée d’armes chez les Français
Publié le mercredi 26 septembre 2012   |  Le Pays




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Ce n’est peut-être pas demain la veille que débarqueront les troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali. Mais, tout porte à croire que le dispositif est fin prêt pour une intervention militaire au Sahel. Cela est d’autant plus vraisemblable que les autorités maliennes qui étaient hostiles à toute intervention militaire sous prétexte que cela mettrait leur pays sous tutelle étrangère, ont fini par céder. En effet, après avoir trouvé un accord sur les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali, le président Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheikh Modibo Diarra ont adressé une correspondance au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, pour demander une résolution du Conseil de sécurité autorisant « l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord ». Autrement dit, les autorités de Bamako ont pris la mesure de la situation si fait qu’elles ont fini par dépasser leur ego pour demander officiellement un appui étranger afin de libérer le septentrion de leur pays, occupé depuis plus de six mois par des groupes salafistes. Le dialogue, disons-le clairement, a montré ses limites. L’heure est à la guerre. Et tous les acteurs de la crise malienne sont unanimes là-dessus. Même la France à qui les salafistes ont tenté de faire du chantage, menaçant d’exécuter tous ses otages, refuse de reculer. Elle est plus que jamais décidée à soutenir la CEDEAO parce que, dit le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, « il y a un certain nombre de terroristes, surtout d’AQMI, qui ont beaucoup d’armes dont une partie provient de ce qui s’est passé en Libye. (…) C’est donc un danger ; pas seulement pour le Mali mais aussi pour l’ensemble de l’Afrique et pour l’ensemble de l’Europe ». Dont acte. Si officiellement, la France ne sera pas à la première loge dans cette intervention militaire qui se prépare, elle sera d’un soutien considérable aussi bien en logistique qu’en expertise. Aux salafistes donc de faire leurs souliers puisque la France refuse de céder au chantage. Bien au contraire, elle se dit « heureuse des avancées » sur le dossier malien, en termes bien sûr de préparatifs pour l’intervention militaire. Peut-être la France cherche-t-elle à se racheter, elle que l’on a tant accusée d’avoir entraîné le Mali dans cette situation de crise en jouant les premiers rôles dans la crise libyenne. Ce n’est pas exclu. Et cela importe peu pour les habitants du Nord-Mali qui ne demandent ni plus ni moins qu’à recouvrer la liberté.

Boundi OUOBA

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