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Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale : « La menace terroriste ne concerne pas seulement le Burkina »
Publié le mardi 9 fevrier 2016  |  Sidwaya
Makhtar
© Banque Mondiale par D.R
Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique




Arrivée en début de soirée hier 8 février 2016 à Ouagadougou, le vice-président de la Banque mondiale entame une visite décisive au Burkina Faso. Makhtar Diop s’est brièvement s’entretenu sur la situation économique difficile que traverse le pays avec la ministre de l’Economie, des Finances et du développement , Mme Rosine Sori-Coulibaly. Son agenda prévoit une audience avec le chef gouvernement et avec le président Roch Marc Christian Kaboré. A ces personnlités, le Sénégalais tentera de cerner les priorités du pays en vue éventuellement d’ajuster l’aide de son institution conséquemment. Premier bailleur de Fonds au Burkina, l’institution de Bretton Woods détient un portefeuille de 24 projets estimé à 1224,49 millions de dollars US.
M. Diop répond aux questions de Sidwaya. Trois semaines après les attentats de Ouagadougou qui ont fait 33 morts, il revient sur la question. Pour lui, la menace terroriste est globale.


Sidwaya (S.) : Quel est l’objet de votre visite au Burkina Faso ?


Makhtar Diop (M. D.) : L’objet de ma visite est de venir rencontrer les nouvelles autorités burkinabè après des élections qui se sont bien passées et qui ont permis au Burkina Faso de retrouver une situation stable et définitive. Il était important pour moi de venir rencontrer les autorités burkinabè, m’entretenir avec elles sur les priorités et savoir avec elles comment le groupe de la Banque mondiale peut continuer à les aider, à les supporter. J’ai lu dans la déclaration de politique générale du Premier ministre qui définit clairement les axes de développement, le programme économique du gouvernement burkinabè. Je pense que cela constitue pour nous une nouvelle base de discussions et nous souhaiterons pouvoir de manière plus concrète, voire, si nécessaire, de réorienter nos programmes conformément aux orientations nouvelles du gouvernement que le Premier ministre a déclinées lors de son allocution à l’Assemblée nationale.


S. : Le Burkina traverse une situation économique délicate aggravée par les attentats de mi-janvier. Quel est le message que vous voulez porter à la communauté internationale ?


M. D. : La menace terroriste ne concerne pas uniquement le Burkina. Des pays développés y font face également. Dans l’Union européenne, les USA et à travers le monde, on a malheureusement ce phénomène. Il ne faut pas singulariser le Burkina, il y a eu cet incident qui, j’espère, ne se reproduira pas. Je profite de l’occasion pour présenter mes condoléances aux familles des victimes. Il faut continuer à travailler, à opérer des réformes nécessaires à la croissance, à l’emploi dans le pays en prenant en compte la donne sécuritaire. Pour cela ; il faut envisager des dispositions sécuritaires nouvelles comme partout dans le Sahel. Le terrorisme nous oblige tous à redoubler de vigilance.


S. : Quelles sont les réformes que la Banque mondiale compte suggérer aux nouvelles autorités du pays?


M. D. : Il ne s’agit pas de suggérer des réformes. Nous venons d’abord pour écouter les autorités. La déclaration de politique générale du gouvernement met un accent particulier sur les questions économiques. Nous allons voir de manière plus pratique et concrète, ce que les autorités attendent de nous pour pouvoir appuyer ce programme de développement économique. Sur cette base, nous leur apporterons les ressources disponibles au sein du groupe de la Banque mondiale.


Propos recueillis par Saturnin N. COULIBALY


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