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L’ex-otage australienne veut "rester au milieu de sa famille" au Burkina Faso
Publié le mardi 9 fevrier 2016  |  AIB
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© Présidence par D.R
Présidence du Faso : l`ex-otage Jocelyn Elliott reçue en audience par le chef de l`Etat
Lundi 8 février 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Libérée le samedi 6 février 2016, l’ex- otage australienne, Jocelyn Elliott,, est arrivée très tôt en ce début de semaine dans la capitale burkinabè en provenance de Niamey et a été aussitôt reçue en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




Ouagadougou- L’ex-otage australienne, Jocelyn Eliott, libérée samedi dernier, grâce au Niger, a réaffirmé, lundi à Ouagadougou, son intention de retourner à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, où elle avait été enlevée le 15 janvier en compagnie de son époux par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

"Je suis très émue de (me) trouver ici au milieu de ma famille du Burkina. Je veux être avec mon mari bientôt pour que nous puissions aller à Djibo et continuer là-bas", a déclaré Mme Elliot, après une audience avec le président Roch March Christian Kaboré, avant de préciser aux journalistes qu’elle avait 76 ans et son mari 81 ans.


Mme Elliot est arrivée lundi à 7 h 20 mn (locales et GMT) à Ouagadougou, la capitale burkinabè, à bord de l’avion présidentiel nigérien, en compagnie de la ministre nigérienne des Affaires étrangères, Mme Achatou Kané Boulam.

Eliot Kenneth Arthur et Joséphine Kenneth vivaient dans la ville de Djibo, près de Baraboulé, depuis 1972, où ils soignaient les populations locales.

Leur enlèvement a provoqué une vive émotion dans la région du nord, l’un des plus pauvres du Burkina Faso, qui fait frontière avec le Mali et le Niger.


"Je veux remercier la population du Burkina pour le soutien durant mon absence", a confié, émue, l’ex-otage.

Son époux, Arthur Kenneth Elliot, est toujours aux mains de ses ravisseurs.

"Nous avions promis aux Australiens que nous allions tout faire pour libérer ce couple qui n’est pas seulement australien, mais qui est aussi burkinabè aujourd’hui, puisque cela fait plus de quarante ans qu’ils vivent au Burkina et participent au développement du pays grâce à leur clinique à Djibo", avait déclaré samedi, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Alpha Barry.


ndt/
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