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Issoufou Mahamadou, candidat à la présidentielle nigerienne : «Notre armée est la plus forte d’Afrique francophone»
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  L`Observateur Paalga
Mahamadou
© Autre presse par DR
Mahamadou Issoufou candidat à sa succession à la tête du Niger




Du 4 au 6 février 2016, le président nigérien, candidat à sa propre succession, a parcouru les villes de Say, Kolo, Oualam et Dosso, la ville des Djermakoye qui est très importante aux yeux des différents candidats. Dans ces différentes localités, ce sont des «populations acquises», fortement mobilisées qu’Issoufou Mahamadou a haranguées en vue d’obtenir le renouvellement de son bail à la présidence du Niger.

La mobilisation est chaque fois très forte, les scénarios quasi-identiques, le message délivré reste le même. Lorsque la vague rose du candidat du PNDS Tarayya arrive dans une localité, il en ressort la promesse d’une victoire au «coup K.-O.» qui lui est faite par ses militants. Tout commence par une bénédiction de meeting et une prière pour des élections apaisées ; puis le leader local du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme plante le décor. Ensuite, le chef de file des partis alliés qui portent la candidature du président sortant explique aux populations pourquoi «des présidentiables ont renoncé au profit d’Issoufou Mahamadou». Selon Moussa Moumouni Djermakoye, président de l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP-Zaman Lahiya), «c’est parce que M. Mahamadou est attaché aux valeurs de justice, de démocratie et porte surtout l’ambition de sortir le Niger de la pauvreté.»

Enfin vint le moment tant attendu : le discours du candidat. Il est en général le même, mais varie tout de même selon la particularité de la localité. A Dosso notamment, où siffle désormais le train «de la renaissance», fief par excellence de feu Adamou Moumouni Djermakoye, le candidat à sa propre succession a fait savoir qu’il est digne héritier de l’illustre disparu : «Il avait une ambition que nous partagions à l’époque et que nous n’avons pas trahie aujourd’hui ; c’est celle de développer le Niger. Nous avons investi 43 milliards, dit-il, pour embellir Dosso. Le train sifflera désormais pour toujours au Niger et particulièrement à Dosso et ça, c’est un vieux rêve de Djermakoye que nous avons réalisé».

Pour Issoufou Mahamadou, toutes ses promesses de 2011 ont été réalisées au cours de son premier quinquennat. A l’en croire, le Niger est très sécurisé aujourd’hui et cela est à mettre à l’actif d’un plan bien mis en œuvre qui fait de l’armée nigérienne «la première d’Afrique francophone». Avec un bilan «si élogieux», le candidat du PNDS Tarayya ne doute pas de sa réélection dès le premier tour, d’autant plus qu’il est le choix de plus de 40 formations politiques, sans oublier, fait-il savoir, son programme (Renaissance II) qui devrait faire du Niger, au bout de ces cinq prochaines années, un pays émergent.




Le 4, chiffre porte-bonheur

Dans la campagne du président sortant, un chiffre accompagne son discours, il s’agit du 4. En effet, ce chiffre représente le positionnement du candidat sur le bulletin unique. La photo de Mahamadou vient donc en quatrième position et c’est ce qui doit être retenu par les électeurs. Zaki (Le Lion), comme l’appellent les siens, veut également être le quatrième président de la sous-région ouest-africaine, après Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire) et Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) à réaliser la prouesse d’être élu dès le premier tour. Ainsi le 4 est devenu un chiffre porte-bonheur pour les partisans du Tarayya.



M.A.O.
Arnaud Ouédraogo


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