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Burkina: L’ONU veut "arrêter" avec le gouvernement une "date" pour attirer les investisseurs (Représentant)
Publié le dimanche 7 fevrier 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Suivi de la transition du Burkina : le Groupe international tient sa dernière réunion
Mardi 15 septembre 2015. Ouagadougou. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) tient toute la journée sa 4e et dernière réunion pour évaluer le processus de la transition. Photo : Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l`ONU pour l`Afrique de l`Ouest




L’Organisation des Nations unies (ONU) veut "arrêter" avec le gouvernement burkinabè post-transition, une "date" pour attirer les investisseurs, a affirmé samedi à Ouagadougou son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest Mohamed Ibn Chambas, après une audience avec le président Roch Marc Kaboré, élu le 29 novembre.

Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest

Le Groupe international de Suivi et d’Accompagnement de la Transition du Burkina (GISAT-BF) veut de commun accord avec le gouvernement "arrêter une date pour une table ronde des partenaires techniques et financiers et des bailleurs de fonds en vue de continuer de mobiliser les ressources" notamment financières pour le Faso, a indiqué le ghanéen Ibn Chambas.

Le GISAT-BF souhaite continuer dans la mesure du possible d’"appuyer" le Burkina qui vient de sortir de treize mois de transition marquée par un coup d’Etat manqué perpétré le 16 septembre par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), garde du président déchu Blaise Compaoré, a ajouté le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

M. Chambas a, en outre, félicité le Burkina qui a "réussi" l’organisation de son élection couplée présidentielle et législatives le 29 novembre dernier.

Après la démission forcée de M. Compaoré le 31 octobre 2014, sous la pression des manifestations contre son projet de modification de la Constitution pour briguer un cinquième mandat après 27 ans de pouvoir, le gouvernement de transition dirigé par le diplomate Michel Kafando (74 ans) a organisé la présidentielle et les législatives qui ont permis l’installation du pouvoir exécutif et législatif début janvier.

Le Burkina Faso, pays pauvre situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest veut organiser ses municipales le 22 mai qui lui permettront de retrouver toute la plénitude de ses administrations publiques dans un ordre constitutionnel normal, gage d’assurance et d’attraction des bailleurs de fonds pour la relance économique à la suite de pillages et saccages de biens publics et privés préciément lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

BBO
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