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Réforme des Forces armées nationales : Roch Marc Christian Kaboré prend langue avec la hiérarchie militaire
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  Sidwaya
Attaques
© aOuaga.com par G.S
Attaques terroristes : le président Roch Kaboré sur les lieux après l`assaut
Samedi 16 janvier 2016. Ouagadougou. Avenue Kwame N`Krumah. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s`est rendu sur les lieux des attaques terroristes le lendemain, après l`assaut, et au moment où les forces de défense et de sécurité sécurisaient toujours la zone




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, également ministre en charge de la défense nationale, s’est rendu au sein du département, le jeudi 4 février 2016, à Ouagadougou, pour échanger avec les hauts cadres de l’armée. La rencontre a, entre autres, porté sur la présentation du document de base d’élaboration du plan stratégique 2017-2021 des Forces armées nationales (FAN).

Pour sa toute première visite au ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, département dont il a également la charge, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a été accueilli avec les honneurs dus à son rang, en présence des hauts cadres des Forces armées nationales (FAN). Au cours de la rencontre qu’il a eue avec la hiérarchie militaire, ce jeudi 4 février 2016 à Ouagadougou, trois principaux points étaient inscrits à l’ordre du jour : l’exposé sur le document de base d’élaboration du plan stratégique 2017-2021 des Forces armées nationales (FAN), la présentation des FAN et les défis de l’heure inhérents à la menace terroriste. Plus de deux heures de concertation ont permis au président du Faso de s’imprégner des préoccupations de la « grande muette ». « Je suis venu saluer les hauts cadres de notre armée nationale et les féliciter également pour le travail accompli quotidiennement dans le cadre de la sécurisation du territoire nationale et des populations. Je suis venu aussi pour écouter leurs préoccupations qui sont d’ordre matériel et organisationnel», a-t-il confié d’entrée de jeu à la presse. Sur la question de la réforme des FAN, le chef de l’Etat a souhaité qu’elle soit menée sur la base d’une « large participation possible qui tienne compte de l’aspect générationnel et de celui relatif aux grades ». Selon lui, la réforme doit privilégier le consensus à tous les niveaux. Il a soutenu avoir eu un « très bel échange» qui lui a permis de prendre la mesure de l’organisation au sein de nos forces armées nationales et de donner quelques orientations dans la réflexion que l’on doit mener sur la réforme en cours. «Nous avons besoin d’une armée républicaine, apolitique et opérationnelle, dotée de moyens pour assurer la sécurité du territoire et des Burkinabè. L’axe central de la réflexion ne peut sortir de ce cadre », a indiqué le président Kaboré. A son avis, l’essentiel est d’œuvrer à instaurer la cohésion, la discipline et l’unité du corps. C’est pourquoi il a demandé à ce que les discussions dans les commissions sur les réformes soient franches. Car, a-t-il dit, il s’agit de trouver la formule la plus optimale pour notre armée, de ce fait, les vérités doivent être dites afin de permettre à l’Etat de pouvoir l’accompagner.

Une loi programmatique pour l’armée

Pour mieux répondre aux préoccupations de l’heure des FAN, l’idée de la mise en place d’une loi programmatique pour l’armée sur une période de cinq ans a été émise. De l’avis du chef de l’Etat, cela va permettre de résoudre un tant soit peu les problèmes d’équipements militaires et de matériel roulant. « J’ai encouragé la haute hiérarchie militaire à poursuivre la réflexion et à rester vigilante. Ce dont il est question, c’est la défense de la patrie. Nos différentes divergences doivent être mises sous le boisseau et ne penser qu’à la paix et au renforcement de la sécurité du Burkina Faso, notre patrie », a martelé Roch Marc Christian Kaboré. Sur les défis actuels qui se rapportent à la menace terroriste, le président du Faso, a laissé entendre que le maximum sera entrepris pour faire face aux attaques en tous genres. Que ce soit au niveau du ministère de la Défense qu’à l’Etat-major général des armées, a-t-il précisé, des instructions sont quotidiennement données aussi bien pour la sécurisation à l’intérieur du pays et aux frontières. «C’est un travail de militaires et de tout le peuple burkinabè. Le peuple a sa partition à jouer dans la lutte contre l’insécurité. D’ores et déjà, toutes les dispositions sont prises pour faire face aux obstacles et aux différentes attaques. Nous ne dirons pas que nous sommes couverts à 100%, même dans les pays développés, cela est difficile», a ajouté le ministre en charge de la défense.

Avoir un dispositif de renseignements efficace

Pour le chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade, Pingrenoma Zagré , la concertation avec le premier responsable du département de la défense a été l’occasion de lui rendre compte des travaux d’étapes de la commission chargée de la réforme des FAN et des préoccupations urgentes en matière d’équipements. Il a relevé que les urgences des FAN portent relativement sur le matériel. Dans la lutte contre le terrorisme, a expliqué le chef d’Etat-major général des armées, il est important d’avoir un dispositif de renseignements efficace et en cela, il faut compter avec le partenariat stratégique des amis du Burkina Faso. «D’abord les pays qui nous environnent et ceux qui participent à la formation du personnel de l’armée. Ce partenariat stratégique doit permettre au Burkina Faso d’avoir un organe de renseignements plus efficace afin de pouvoir anticiper sur l’action au lieu de réagir », a-t-il étayé. Par ailleurs, il a affirmé être «encouragé par les perspectives au niveau du gouvernement pour répondre aux attentes des FAN dans l’accomplissement de leurs missions ».

Interrogé sur l’attaque de la poudrière de Yimdi, le Gal de brigade, Pingrenoma Zagré, a répondu que des dispositions ont été prises non seulement pour renforcer les effectifs qui y sont, mais aussi pour mettre en place des équipements plus adaptés afin d’éviter d’autres attaques. « A ce jour, la situation est entièrement sous contrôle et les FAN sont engagées aux frontières pour prévenir des infiltrations qui pourraient porter atteinte à la sécurité du territoire », a-t-il conclu.


Karim BADOLO
Monique DAKUO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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