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Sidwaya N° 7436 du 12/6/2013

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Procédure douanière en Afrique de l’Ouest : le Japon partage son expertise
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Procédure douanière en Afrique de l’Ouest : le Japon partage son expertise


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L’ambassade du Japon au Burkina Faso, en partenariat avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Ministère de l’économie et des finances a tenu, le mardi 11 juin 2013, à Ouagadougou, une rencontre sur la coopération douanière en Afrique de l’Ouest. Ce qui va permettre d’améliorer la compétitivité des économies des pays concernés.

Suite à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est tenue du 1er au 3 juin 2013 à Yokohama, le Japon réaffirme sa volonté de soutenir le développement et la croissance du continent noir. Ainsi a-t-il initié en partenariat avec les responsables de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le mardi 11 juin 2013 à Ouagadougou, une réunion de haut niveau sur le renforcement de la coopération en matière douanière. Les autorités douanières de la zone UEMOA, du Nigéria, du Ghana et les représentants des organisations internationales intervenant dans les échanges commerciaux ont pris part à ce conclave qui doit renforcer le dialogue entre les parties prenantes, mais surtout faciliter le transport et les échanges commerciaux aux postes frontières. Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, le Japon et l’Afrique entretiennent une coopération douanière mutuellement bénéfique, se manifestant notamment par l’envoi d’experts japonais dans divers domaines dont celui de la douane, la contribution du pays du Soleil lévant au financement de l’Organisation mondiale de la douane. Selon le diplomate japonais, un autre volet d’intervention de son pays est la «la lutte contre le trafic des produits illicites et le terrorisme (…) qui ne concerne pas seulement la sous-région, mais constitue aussi, un défi majeur pour le monde entier». Et de poursuivre, en ces termes : «j’espère qu’à la suite de la réunion d’aujourd’hui les actions de coopération contre les menaces seront davantage renforcées». Pour M. Futaishi, le commerce intra-communautaire africain qui se situe à 12% peut être amélioré, de même que la croissance économique. «Je suis convaincu que l’intégration économique du continent africain est un facteur primordial de la croissance africaine», a-t-il estimé. Ceci a d’ailleurs été réaffirmé dans le plan d’action 2013-2017de Yokohama au dernier sommet de la TICAD qui prend en compte la lutte contre la corruption, la gestion intégrée des frontières, la promotion de l’intégrité, etc. Pour le conseiller technique du ministre de l’économie et des finances, Paténéma Kalmogo, c’est la preuve de l’intérêt que le gouvernement japonais accorde aux pays africains, en général et ceux de l’UEMOA, plus spécifiquement. Il a expliqué que la rencontre de ce jour, fait suite à une autre tenue en mars 2012 avec pour objectif de relever le défi de la modernisation de l’administration douanière, grâce à l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L’intégration pour une meilleure insertion dans le commerce mondial

A l’entendre, les différents Etats se sont engagés dans ce sens, à travers des réformes au nombre desquelels l’automatisation des opérations et procédures douanières, ainsi que le renforcement des capacités organisationnelles. Toute chose qui contribue à la lutte contre les fraudes et d’accroît les recettes douanières. Des défis restent toutefois à relever. Il s’agit premièrement de poursuivre la facilitation des échanges en prenant en compte l’évolution des besoins et attentes des opérateurs économiques et l’utilisation des moyens modernes de contrôle aux frontières. Deuxièmement, il faut relever la lutte contre la criminalité transfrontalière afin de garantir une certaine sécurité dans les échanges.
Enfin, le dernier défi est l’intégration ouest-africaine qui constitue le préalable à une meilleure insertion de la région au commerce mondial. Concernant ce dernier point, M. Kalmogo estime nécessaire le fonctionnement et le développement de postes de contrôle juxtaposés. Dans le même registre, le représentant du Président de la Commission de l’UEMOA, Christophe Dabiré, inscrit la mise en réseau des services de douane, de la police et de la gendarmerie dans l’optique d’asseoir une paix durable, la suppression effective des barrières non tarifaires etc. «Il n’est plus nécessaire de souligner l’importance du processus d’intégration sous-régionale dans la vie de nos Etats-membres, eu égard à la fragilisation de nos économies prises individuellement face à la mondialisation et aux crimes transfrontalières», a-t-il signifié. Cette réunion, a ajouté M. Dabiré, se tient dans un contexte où l’UEMOA engage des réformes d’envergure, en vue de la construction de son marché commun, se fondant sur des acquis, notamment dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens, des capitaux, etc. Pour le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la douane (OMD) Kunio Mikuriya, la rencontre contribue à l’harmonisation et à l’amélioration des procédures douanières, au plan international et partant, au développement des économies des différents pays.

Séraphine SOME/MILLOGO

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