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Lutte contre le banditisme dans le Sahel : des présumés braqueurs aux arrêts
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Le Pays
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© AIB par DR
La Direction provinciale de la Police nationale de la Gnagna (DPPN, Est) a présenté le lundi 14 avril 2014 à la presse, six présumés coupables d’attaque à mains armées , tous originaires de la province de la Gnagna




La Direction régionale de la Police nationale (DRPN) de Dori a animé un point de presse le 29 janvier 2016. Objectif: présenter des présumés auteurs d’attaques à main armée avec leur receleur.

« C’est avec plaisir que nous sommes devant vous ce matin pour présenter des présumés auteurs d’attaques à main armée. C’est le fruit d’une enquête diligentée par la police de Sebba». C’est en ces termes que le Commissaire central de police de Dori, le Commissaire François Sawadogo, représentant le Directeur régional de la Police nationale du Sahel, a introduit le point de presse. Prenant la parole à son tour, le Commissaire central adjoint de police de la ville de Sebba, Boureima Ouédraogo, relatera les circonstances d’appréhension des présumés auteurs d’attaques à main armée et leur receleur, leur zone de prédilection et le matériel saisi entre leurs mains. «Nous avons été saisis par des usagers qui se sont plaints d’attaques à main armée», dira le Commissaire central adjoint de la ville de Sebba, Boureima Ouédraogo. En effet, en août, les 31 décembre 2015 et 2 janvier 2016, les présumés bandits se sont signalés par des attaques à main armée. Au nombre de quatre, ces délinquants écumaient la province du Yagha, plus précisément les zones de Solhan, Mansila et Sebba. Au vu de la récurrence des attaques, la police de Sebba se mettra en branle. Grâce à la coopération de la population, deux délinquants seront appréhendés sur le site aurifère de Fouly. Un premier pas venait d’être franchi dans le démantèlement du réseau, car les délinquants n’ont pas tardé à reconnaître les faits et à dénoncer leurs complices. Ce qui a permis aux hommes du Commissaire central adjoint de Sebba de mettre la main sur un des acolytes et un receleur. Cette action a permis de récupérer 7 motocyclettes dont 5 faisaient déjà l’objet de recherches; 5 cadres de motos, 8 réservoirs de motocyclettes et des pots d’échappement chez le receleur. Mais elle n’a pas permis de retrouver, jusque- là, 26 grammes d’or et beaucoup de numéraires soutirés auprès des victimes. Selon le Commissaire Boureima Ouédraogo, les présumés auteurs d’attaques à main armée opéraient avec un fusil de chasse de calibre 12 et des machettes. Exerçant les métiers d’orpailleur, de mécanicien ou de cultivateur, ils avaient l’habitude de dépouiller leurs victimes de leurs objets de valeur, notamment téléphones portables, or, motocyclettes, etc. Le cerveau du groupe est en fuite et toutes les unités de recherche ont été alertées, a précisé le Commissaire central adjoint de police de la ville de Sebba. Au cas où il se serait réfugié dans un pays voisin, les bonnes relations qui lient le Burkina Faso à ses voisins, a-t-il estimé, pourraient permettre de l’appréhender. A la question de savoir si les présumés auteurs affectionnaient plus les sites d’or ou d’autres lieux similaires, le Commissaire Ouédraogo dira que dans le groupe, «il y a un orpailleur qui connaît bien les habitudes des orpailleurs». N’empêche que ce sont les usagers des pistes et des grands axes qui font les frais de leurs actes. Ils repèrent leurs victimes sur les sites aurifères avant de passer à l’acte.

Il faut préciser que les âges des membres du groupe varient entre 15 et 28 ans. Autres précisions, la police ne déplore aucune perte en vie humaine ni aucun cas de violence lors de l’interpellation de ces présumés auteurs d’attaques à main armée. Le Commissaire central de police de Dori, François Sawadogo, a salué l’accompagnement de la presse et remercié les populations pour leur collaboration. Du reste, il les a exhortées à maintenir le cap car «les questions de sécurité incombent à tout le monde et pas seulement aux Forces de défense et de sécurité ; et l’anonymat est garanti à tous les niveaux». Le Commissaire Sawadogo a rappelé les numéros verts, à savoir le 17, le 1010 et le 16. En attendant l’appréhension du cerveau du groupe, les autres délinquants ont été déférés auprès du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Dori.

Hama Hamidou DICKO
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