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Le Burkina et l’Arabie Saoudite envisagent un accord cadre
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Sidwaya
Salif
© Assemblée Nationale par Paulin Piga
Salif Diallo, président de l`Assemblée nationale




Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo a, tour à tour, reçu, le mercredi 3 février 2016 à Ouagadougou, les ambassadeurs américain et saoudien au Burkina Faso, respectivement Tulinabo Mushingi et Dr Dahir M.J. Alenaze. La coopération bilatérale a meublé les échanges, avec une dominance pour la lutte contre la criminalité et le terrorisme.


L’Arabie Saoudite entend formellement coopérer avec le Burkina Faso pour lutter contre la criminalité et le terrorisme, avec la proposition d’un projet d’accord-cadre, déjà élaboré, qui n’attend plus que les signatures des autorités des deux pays. L’annonce a été faite, hier mercredi 3 février 2016 à Ouagadougou, par le diplomate saoudien en poste au Burkina, Dr Dahir M.J. Alenaze, à l’issue d’une audience avec le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo. « Nous avons présenté aussi au président de l’Assemblée nationale, un projet d’accord-cadre de coopération dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme, dont nous souhaitons la finalisation dans les prochains jours. Nous souhaitons, que cet accord soit signé pour pouvoir appuyer financièrement et logistiquement le Burkina (…) », a confié le diplomate saoudien, venu prendre contact avec le nouvel occupant du perchoir et profiter présenter ses condoléances au peuple burkinabè à la suite des attaques terroristes de Ouagadougou. « Je suis venu féliciter le président de l’Assemblée nationale et profiter lui présenter mes condoléances au peuple burkinabè suite à l’attaque terroriste de Ouagadougou », a laissé entendre M. Alenaze. Mais au-delà des civilités, l’ambassadeur saoudien a évoqué globalement les « bonnes » relations de coopération entre les deux pays. « J’ai renouvelé la disponibilité de l’Arabie saoudite à accompagner le Burkina dans tous ses projets, notamment dans les domaines de la santé, de l’enseignement et de la construction de routes et barrages, et la création d’emplois pour le jeunes », a-t-il rapporté devant la presse. Le diplomate saoudien succédait à son homologue américain, Tulinabo Mushingi, qui l’avait devancé dans le bureau du président de l’Assemblée nationale, pour une prise de contact et un échange de civilités aussi. « Je suis venu pour féliciter le président de l’Assemblée nationale pour sa promotion, présenter nos condoléances après les attaques terroristes de Ouagadougou, et profiter évoquer la coopération, en phase avec les priorités de son institution », a déclaré M. Mushingi au sortir d’un entretien d’une heure. A l’écouter, les Etats-Unis ont un projet d’appui à l’Assemblée nationale du Burkina, qui sera dévoilé en temps opportun. La lutte contre le terrorisme a été au centre des intérêts des deux personnalités, comme il fallait s’y attendre. « C’est une question très importante, que nous avons abordée. Nous avons déjà une coopération sécuritaire au beau fixe avec le Burkina, avec un programme d’équipements et de formation des militaires déployés au Darfour ou au Mali. Nous aidons à la professionnalisation des forces armées burkinabè », a indiqué l’ambassadeur américain.

Cette coopération sécuritaire, a-t-il fait observer, va continuer, dans l’attente des priorités du nouveau gouvernement. Quelle appréciation Tulinabo Mushingi fait-il de la situation sécuritaire difficile que vit actuellement le Burkina ? « La situation sécuritaire est difficile, mais elle ne l’est pas plus que dans d’autres pays du monde. Les attaques terroristes de Ouagadougou étaient choquantes, et cela change bien évidemment la donne, comme ça a été le cas aux Etats-Unis après les attaques du 11 septembre (…). Nous devons alors nous donner la main, pays développés ou en voie de développement, pour lutter contre le terrorisme, car on ne sait pas d’où peut venir le mal », a réagi l’hôte du président du Parlement.


Kader Patrick
KARANTAO
Monique DAKUYO
(stagiaire)
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