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Le Quotidien N° 788 du 11/6/2013

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1e session ordinaire de l’annee 2013 du CES : L’agriculture et l’élevage au cœur des réflexions
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  Le Quotidien


Conseil
© aOuaga.com par A.O
Conseil Economique et Social : Première Session ordinaire de l`année 2013
Mardi 11 juin 2013. Ouagadougou. Salle de conference du PNUD. Première Session ordinaire de l`année 2013 sur le thème "la problematique du financement des secteurs productifs : cas de l`agriculture et de l`élevage au Burkina Faso".


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Le Conseil économique et social (CES) tient du 11 juin au 1 juillet 2013 sa première session ordinaire de l’année 2013 sous le thème : « La problématique du financement des secteurs productifs : cas de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso ». La cérémonie d’ouverture des travaux est intervenue le 11 juin 2013, sous la présidence de Paramanga Ernest Yonli, président du Conseil, et a connu la participation d’éminentes personnalités dont le premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.
« Au conseil économique et social, nous avons choisi de consacrer notre première session de l’année 2013 au thème ‘’ La problématique du financement des secteurs productifs : cas de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso ’’ au regard de son actualité, de son impact sur le quotidien des burkinabé et de l’hypothèque qu’il fait peser sur la stabilité et l’ordre social », a indiqué le président du Conseil économique et social, Paramanga Ernest Yonli. En effet, a-t-il expliqué, le Burkina a entrepris, depuis les années 90, d’importantes réformes visant la création d’un environnement politique, économique et institutionnel favorable à une insertion réussie du pays dans l’économie mondiale. En concertation avec les partenaires au développement, poursuit-il, l’agriculture a toujours constitué le cœur des projets et programmes mis en œuvre. Pourtant aujourd’hui encore, a déploré Paramanga Ernest Yonli, ce pilier de la croissance économique et du développement durable qu’est le secteur agropastoral évolue largement en deçà de son énorme potentiel. Dans ces conditions, selon lui, on est en droit de se poser nombre de questions dont au moins 2 paraissent incontournables. Il s’agit notamment de se demander s’il est possible que certaines questions liées au développement, et singulièrement le développement du secteur primaire, n’aient pas été posées ou mal posées. Aussi, de déterminer quelle est la nature et l’ampleur des financements à mobiliser pour des investissements efficaces dans le secteur agropastoral en vue d’une efficience économique globale. Questionnement qui, selon lui, interpelle les Etats africains et la communauté internationale sur la pertinence des politiques macro-économiques et de régulation du système financier international. De même, ces questionnements attireraient leur attention sur le financement de la recherche agricole et la vulgarisation des résultats de recherche s’y rapportant, ainsi que sur la place et le rôle des mécanismes et structures d’appui conseil dans la modernisation du secteur agropastoral. Aussi a-t-il souligné : « Il semble aujourd’hui évident que nos Etats doivent imaginer des stratégies appropriées et opérer des choix audacieux, afin d’assurer une promotion accrue de la production agropastorale nationale, dans le but de garantir la sécurité alimentaire et réduire dans le même temps la vulnérabilité de nos économies ». La situation actuelle de notre économie qui, selon lui, connait une croissance soutenue mais insuffisante, peut et doit représenter pour nous une opportunité de promouvoir le développement agricole et rural. Et ce, en créant dans les meilleurs délais un environnement propice en termes de politiques et de mesures de soutien au secteur agropastoral. Le président du Conseil économique et social a saisi l’occasion pour saluer les efforts que déploie le gouvernement dans ce sens, que ce soit au niveau institutionnel, au niveau opérationnel et technique qu’au niveau de la professionnalisation des acteurs. La présente session n’ambitionne ni plus ni moins, selon lui, que de procéder à un examen approfondi de la problématique du financement des secteurs productifs en vue de proposer des éléments de stratégies propres à apporter un sursaut qualitatif à l’agriculture et à l’élevage. Le premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, quant à lui, a félicité le Conseil économique et social pour le choix porté sur ce thème. La réflexion des conseillers du CES permettra, selon lui, d’aboutir à des propositions susceptibles d’aider le gouvernement dans son engagement à développer ces secteurs. Ainsi, lui permettront-elles de mettre en place des mécanismes afin de permettre à ceux qui s’engagent véritablement dans l’agropastoral d’avoir les financements nécessaires pour le développement de leurs activités. La conjoncture économique mondiale, grosse de nombreux défis, contraignent, selon Paramanga Ernest Yonli, les Etats à une remise en cause de leurs certitudes en matière de réformes indispensables et d’efficacité de leurs actions.
Il a de ce point de vue souhaité que cette session permette de prendre la juste mesure des enjeux et de leur urgence, des efforts à consentir tous ensemble et chacun à son niveau, pour édifier durablement une agriculture forte et performante, porteuse de bien-être et de prospérité au profit du peuple burkinabé .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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