Epreuves des examens du CEP et du concours d’entree en 6e : Le ministre Koumba Boly donne le top de départ à Dédougou #aOuaga

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Epreuves des examens du CEP et du concours d’entree en 6e : Le ministre Koumba Boly donne le top de départ à Dédougou

Publié le mercredi 12 juin 2013 | Le Quotidien

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Examens du secondaire : le ministre Ouattara donne le top départ

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Examens de fin d`année

L’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en 6e ont débuté ce mardi 11 juin 2013 sur toute l’étendue du territoire national. Pour marquer cet important évènement, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, en compagnie du staff de son département, a procédé au lancement des épreuves de ce premier diplôme, dans un contexte de débats sur les réformes en cours. Le centre de composition sis à l’école Centre A de Dédougou a servi de cadre pour ce lancement, devant des candidats quelque peu anxieux, mais tous confiants quant au succès à l’issue de la composition.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, a procédé, ce mardi 11 juin 2013, au lancement de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et du concours d’entrée en 6e à Dédougou, en compagnie du gouverneur de la région, Victor Dabiré, et des responsables du ministère en l’occurrence, le secrétaire général du ministère, Emmanuel Goabaga, la responsable des examens et concours, Youl Christine, et l’ensemble des partenaires de l’éducation. Le dispositif organisationnel a été vérifié suivi de l’installation effective des candidats. Dans les salles visitées, le ministre a encouragé les tout-petits candidats en leur demandant de surmonter leur peur et de se mettre en situation de classe. « On ne va pas vous donner ce que vous n’avez pas vu en classe», rassure-t-elle. Ces candidats qui attendaient ce jour enfin arrivé, étaient attentifs aux conseils que leur prodiguait le ministre. « Il faut bien lire, bien comprendre et bien écrire. Il faut relire pour éviter les fautes et il ne faut pas faire de ratures », tels sont en substance les conseils du ministre, l’enseignante d’un jour face à ses élèves. Le ministre a placé ce déplacement et cette visite sous le signe d’une occasion à saisir pour féliciter le corps enseignant pour le travail abattu et surtout pour encourager les élèves. « L’examen du CEP, c’est un moment important, car c’est le premier diplôme », justifie-t-elle. En présence des organisations faîtières du système éducatif à savoir, les associations des parents d’élèves et des mères éducatrices, ainsi que le bureau des inspections, le ministre a échangé à bâton rompu sur les différentes préoccupations du système éducatif. Les questions sur la gratuité réelle de l’école ont été évoquées ainsi que la problématique du système de santé dans les écoles. En ce qui concerne la gratuité, le ministre a évoqué l’effort de l’Etat dans divers domaines à savoir, le paiement des salaires des enseignants, l’octroi des fournitures et des outils didactiques, la construction des écoles et les équipements en table-bancs et la cantine scolaire. Dans le domaine de la santé scolaire, le ministre a fait part d’une réflexion féconde sur la question avec le ministère de la santé. A l’endroit des mères éducatrices qui ont été félicitées sur le relèvement des effectifs des filles à l’école, une promesse d’appui a été faite afin qu’elles jouent pleinement leur rôle.
Pour cet examen, on note une progression des effectifs de 8,48%, avec une hausse sensible de l’effectif des filles soit 11, 46%. Parmi les 354 051 candidats de cette session 2013, on a une inclusion de 46 candidats malvoyants dont 16 filles et 80 candidats malentendants dont 34 filles. L’innovation majeure cette année est l’introduction des langues 8 langues nationales à savoir, le mooré, le dioula, le fulfulde, le gourmantché, le bissa, le dagara, le nouni et le lyèlé, qui concernera 1976 candidats des écoles bilingues. L’examen du CEP se déroule donc sous de bons auspices et les différents centres s’attèlent à une meilleure organisation. Dans la Boucle du Mouhoun où le lancement a été effectué, Missa Soara, directeur régional de l’éducation de base, rassure sur le bon déroulement de l’examen dans sa région où on compte 36 549 candidats dont 18 398 filles, repartis dans 164 centres. Avec les réformes sur le post-primaire où on a une scolarisation obligatoire jusqu’en 3e, dans un système de continuum entre le primaire et le collège, des innovations sont attendues sur la question du Certificat d’études primaires à l’épreuve de son abrogation.

Par Blami Sory DILLO

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