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Burkina: Au moins une centaine d’éléphants abattus en 2015
Publié le vendredi 29 janvier 2016  |  AIB
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© AFP par MICHAEL LORENTZ
Un troupeau d`éléphants dans le Parc national de Zakouma , 800 kms à l`est de N`Djamena




Ouagadougou - «Au moins une centaine d’éléphants ont été sauvagement abattus au cours de l’année 2015», a déploré vendredi le ministre en charge des Ressources animales Somanogo Koutou.


M. Koutou qui s’exprimait à l’ouverture de la chasse 2015-2016, a invité les acteurs et les populations à plus de cohésion et de vigilance afin de juguler le fléau.

«Le phénomène persistant et grave du braconnage constitue un frein à la conservation et à la valorisation de notre patrimoine faunique», a-t-il indiqué.

L’exploitation faunique conduit près de 5 000 à 6 000 touristes annuellement au Burkina Faso, favorise la création de milliers d’emplois et rapporte près d’un milliard de FCFA de recettes, a précisé Somanogo Koutou.

Toutefois, le ministre a soutenu que le Burkina Faso dispose d’une ancienne tarification de ressources fauniques, l’une des plus faibles de la sous-région, qu’il va falloir réviser.


En rapport avec les sanglants attaques terroristes (32 morts) que le pays a connu en mi-janvier et face à la menace du virus Ebola, M. Koutou a assuré que des dispositions sécuritaires et sanitaires ont été prises pour assurer un agréable séjour aux visiteurs.

Il a par ailleurs invité les populations à libérer les aires protégées illégalement occupées, avant d’exhorter les acteurs à la régularisationde leurs statuts juridiques.

La campagne d’exploitation faunique 2015-2016 ouverte ce vendredi, a pour thème: «Renforcement des infrastructures hydrauliques pour un accroissement du cheptel sauvage dans les aires de protection faunique».

Selon le ministre de Ressources animales et halieutiques, «c’est une interpellation à tous les acteurs afin de préserver notre fauneet développer la croissance hydraulique pour que notre cheptel sauvage n’en souffre pas».

La chasse du buffle, du bubale (antilope) et du lion (mais avec un petit quota) est autorisée tandis que celle de la panthère, de l’éléphant et de l’hyène est intégralement interdite, a affirmé le Directeur national des Eaux et Forêts Adama Drabo.

D’après les derniers inventaires, le Burkina Faso dispose de 77 aires classées avec un total de plus de 3 millions d’hectares.

Ces aires abritent des espèces fauniques diversifiées dont 143 espèces de mammifères, 101 espèces de reptiles et 517 espèces d’oiseaux.

Agence d’Information du Burkina

als -taa
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