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Attaques terroristes : les français voyaient le Sénégal
Publié le vendredi 29 janvier 2016  |  L`Observateur Paalga
Splendid
© aOuaga.com par G.S
Splendid et Cappucino : noirceur, impacts de balle, bris de glace, 5 jours après
Mercredi 20 janvier 2016. Ouagadougou. Cinq jours après les attaques terroristes, la noirceur de la fumée était toujours perceptible sur la façade du café-restaurant Cappuccino ainsi que les impacts de balle et les vitres brisées au niveau de la réception de Splendid hôtel




Cher Wambi,

Après avoir réussi haut la main les élections couplées de la présidentielle et des législatives du 29 novembre 2015, nous voilà de nouveau dans la perspective d’un autre scrutin. Il s’agit des municipales, dont la date vient d’être fixée par le gouvernement lors de la séance du Conseil des ministres de mercredi dernier. La veille, au cours d’une rencontre entre le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, et les représentants des partis politiques, le début a été houleux sur la date à retenir. Alors que les uns tablaient sur le mois de mai, les autres pariaient sur celui de septembre. Mais le dernier mot revenant à l’exécutif, celui-ci a opté de convoquer les électeurs aux urnes pour le dimanche 22 mai 2016. Quand on sait que passé un délai de six mois entre deux élections il faut réviser le fichier électoral, avec tout ce que cela exige comme dépenses, on comprend aisément les motifs du choix du gouvernement. Avec la parfaite organisation du double scrutin de novembre, il ne reste maintenant aux parties prenantes aux municipales qu’à transformer l’essai et à faire entrer définitivement le Burkina dans la cour des démocraties exemplaires en Afrique.

Cher Wambi, on épiloguera encore pendant longtemps sur les tenants et les aboutissants des attaques terroristes dont le Burkina a été victime le vendredi 15 janvier 2016. Si le lieu et le moment que choisissent les forcenés pour perpétrer leur ignominie sont toujours difficiles à connaître, il existe cependant bien souvent des indices concordants sur son éventualité. J’apprends ainsi, cher cousin, qu’avant le vendredi sanglant sur Kwame N’krumah, les services secrets français subodoraient des actions djihadistes du côté du… Sénégal. Les autorités dakaroises se sont, de ce fait, employées à entreprendre des opérations de dératisation jusqu’à ce que ça pète… à Ouaga. Erreur sur la cible des Grandes oreilles tricolores, mais comme je le disais plus haut, il est quasiment impossible de prévoir à 100% ces choses.

Cher cousin, à quelque chose malheur est bon, dit-on, le drame que nous venons de vivre pourrait accélérer la mise en place du Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) et de l’Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS), deux organismes créés sous la Transition, mais dont l’opérationnalisation se faisait attendre. En tout cas si l’on en croit «La Lettre du continent », bien introduit dans les arcanes des pouvoirs africains et dont je te parle souvent, quelques personnalités seraient même déjà pressenties pour occuper ces postes ; en l’occurrence le général Honoré Nabéré Traoré pour le CDSN et le colonel Auguste Denise Barry pour l’ANRS. Cela dit, si ces gradés sont en pôle position, le choix du président Roch Marc Christian Kaboré ne serait pas encore définitif.

Cher Wambi, comme te l’avait rapporté Ratogsi, le colporteur du village, le dépôt d’armes de Yimdi, à la sortie Est de Ouagadougou, a été l’objet d’une attaque dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016.

Les auteurs de ce forfait, qui a exacerbé la psychose dans la capitale suite aux attentats terroristes du 15-Janvier, ont été identifiés comme étant des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et un civil ‘’religieux’’. Alors que onze (11) d’entre eux, dont le ‘’religieux’’, avaient pu être immédiatement arrêtés, 7 autres étaient en cavale en direction de la province de la Sissili. Eh bien sache, cher cousin, que les choses sont allées plus vite qu’on ne l’espérait, car, à en croire nos forces de défense et de sécurité (FDS), les fugitifs ont tous été appréhendés. Tous les sept sont des soldats de l’ex-RSP et parmi eux un a été tué pour avoir opposé une résistance aux FDS à la frontière Burkina/Ghana et le dernier interpellé, toujours dans la zone de Léo, le 26 janvier dernier, est le sergent-chef Sanou Ali.

Cher Wambi, que nous arrive-t-il ces derniers temps ? Depuis le vendredi noir où des actions terroristes ont visé à Djibo une patrouille de gendarmes (2 morts) et à Ouagadougou le café restaurant « Cappuccino » et le « Splendid Hotel », faisant une trentaine de personnes tuées, ça flambe de partout dans le pays. Comme si le sort s’acharnait particulièrement contre le Burkina, il a été enregistré une série d’incendies dans plusieurs localités. Une véritable épreuve du feu s’il en est, qui est venue raviver la psychose. Juge-en toi-même.

Ouagadougou et quelques localités du territoire burkinabè font face à des incendies. Si leurs causes exactes ne sont pas encore établies, des observateurs se penchent sur la thèse d’incendies criminels destinés à freiner l’effort de développement qu’entreprendront les nouvelles autorités.

Retour sur quelques cas !

Le mercredi 27 janvier, dans la ville de Manga, un dépôt de carburant a été ravagé par les flammes. Si aucune perte en vie humaine n’a été constatée, on déplore néanmoins un blessé et d’importantes pertes matérielles puisqu’une trentaine de fûts et une cinquantaine de bidons de carburants sont parties en fumée. La veille, un autre site de dépôt d’essence s’était embrasé, mais cette fois-ci à Fada N’Gourma.

Le dimanche 24 janvier, à Bobo-Dioulasso, un véhicule stationné devant une épicerie a pris feu après une forte détonation.

Dans la nuit du vendredi au samedi 23 janvier 2016, plusieurs hangars d’un petit marché situé derrière l’agence ONEA de Pissy ont été réduits en cendres aux environs de 2h du matin.

Dans l’après-midi du mercredi 20 janvier, au quartier Kalgodin, quatre camions ont cramé dans un incendie déclenché après une forte déflagration. Le marché de Tanghin, communément appelé « Arb yaaré », a, lui aussi, subi la violence des flammes, dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 janvier courant. Dans la même semaine, un dépôt de vente illégale de carburant a été la proie d’un important incendie.

Une succession de faits qui a vite fait de nourrir toutes sortes de conjectures. Nombre de personnes y ont vu une origine criminelle, pointant du doigt des groupes terroristes ou des éléments de l’ex-RSP. Sans pour autant balayer ces hypothèses du revers de la main, force est de reconnaître que la thèse accidentelle n’est pas à écarter, surtout en ce qui concerne les dépôts de carburant dont les conditions de stockage et de vente ne respectent pas toujours les normes de sécurité en la matière.

Cher cousin, alors que je t’écris, sais-tu qu’il n’y a plus aucun vigile pour garder les entrées de l’Université Ouaga I - Pr Joseph Ki-Zerbo ? En effet, depuis le lundi 25 janvier à 17h, le responsable de la sécurité a décidé de les relever tous de leurs fonctions. La raison, leur contrat de travail aurait pris fin le 31 décembre 2015 sans qu’ils en soient pour autant informés, ni par la société qui les emploie, ni par la direction de l’établissement. Du moins, pas avant qu’ils ne reçoivent une missive, datée du lundi 25 janvier, leur demandant expressément de « déguerpir ». Cela voudrait-il donc dire que les 50 000 étudiants de la faculté se massent par centaines dans les amphithéâtres du campus, sans sécurité aucune, alors que notre capitale vit sous la menace croissante de terroristes qui ne recherchent que l’action d’éclat et la tuerie en masse ?

« Non, car même s’il n’y a plus de vigiles, il y a toujours des gardiens », rassure-t-on du côté de l’administration (tout en refusant, pour des raisons de… sécurité, de donner le détail du dispositif). En haut lieu, on serait néanmoins conscient depuis plusieurs mois de la vulnérabilité du site, et on n’aurait pas attendu les attentats du tragique vendredi 15 pour prendre les mesures qui s’imposent. Une campagne de sensibilisation serait également en cours pour rassurer les étudiants. Enfin, concernant la société de vigiles, la direction parle d’une rupture de contrat conventionnelle, et assure qu’un appel d’offres a été lancé pour trouver « incessamment sous peu » un remplaçant. Croisons seulement les doigts pour que « patience soit mère de sûreté »…

Cher Wambi, dans une de mes précédentes lettres, je t’avais déjà parlé de la situation d’asthmatique de Ouédraogo Adama, dit Damiss, journaliste de L’Observateur Paalga, actuellement interné à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) dans le cadre des enquêtes consécutives au coup d’Etat manqué des 16 et 17 septembre 2015.

Eh bien, sache que son état s’est aggravé ces derniers temps, nécessitant son transfert au dispensaire militaire du camp Guillaume-Ouédraogo.

A l’asthme dont il souffre et qu’aggrave la vie carcérale est venue s’ajouter une poussée d’hypertension dont les deux chiffres en disent long sur les risques qu’encourt le journaliste : 18/12, m’a-t-on dit, ce qui, on en convient, est fort inquiétant pour un homme de moins de quarante ans. Ce d’autant que des organes vitaux peuvent s’en trouver affectés.

D’où la supplique de ses parents, amis et connaissances, que nous faisons nôtre : n’est-il vraiment pas urgent de hâter, en ce qui le concerne, la procédure de mise en liberté provisoire pour lui permettre d’avoir des soins dans de meilleures conditions ? Tout ce que je sais de l’intéressé et de son tempérament est que son cas est à prendre au sérieux.

Au moment où je m’apprêtais à glisser ma lettre dans l’enveloppe, j’ai appris que Damiss devait quitter le dispensaire hier dans l’après-midi pour retourner à MACA.

Cher cousin, tu me demandes régulièrement ce que deviennent les anciennes autorités de la Transition. Je suis donc allé à la pêche aux informations et je crois pouvoir te dire qu’après l’investiture de son successeur le 29 décembre 2015, le président Michel Kafando a pris le large pour décompresser du côté du Ghana et devait se rendre par la suite au Mali. Il a bien besoin, il faut le dire, de quelques semaines sabbatiques avant de retrouver son poulailler de Komsilga d’où on l’avait tiré pour présider une transition qu’il n’imaginait pas aussi éprouvante. Tout comme son Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, aperçu à Jérusalem.

Des vacances, on l’imagine, hautement religieuses aux allures de pèlerinage en terre sainte pour cet évangéliste qui avait sans doute besoin de se ressourcer après les dures épreuves. A côté de ceux qui ont pris quelques jours de repos, il y en a d’autres qui ont repris dans la foulée leurs activités professionnelles ou se sont mis à l’écriture. Sont de ceux-là, par exemple, Amadou N. Yaro, ancien ministre du Développement, de l’Economie numérique et des Postes. J’ai ainsi appris qu’il a repris la plume et s’apprêterait à publier deux ouvrages en 2016. Le premier est intitulé : «Fiscalité locale et développement territorial au Burkina Faso». Dans ce livre, il sera question de l’apport des impôts locaux au développement de nos communes. Nul doute qu’à la veille des élections municipales, finalement prévues pour le 22 mai, le contenu de cet ouvrage va intéresser nos futurs candidats ou nos élus locaux dans la gestion des collectivités.

Dans le second ouvrage intitulé, « Droit et révolution numérique au Burkina Faso », Yaro veut magnifier ce qui constitue, à ses yeux, les emplois de demain. Il veut inviter les juristes à être en phase avec l’évolution technologique et à accompagner le processus de transformation de l’environnement des TIC.

Il te souviendra, cher cousin, qu’il avait publié en avril 2014 un ouvrage qui se veut un guide pratique sur la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée.

C’est assurément ce que l’on attend de nos intellectuels dans leurs domaines respectifs de compétences. Exemple donc à suivre !

A présent, cher cousin, je te livre le contenu du carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

- L’affaire de l’indemnisation des victimes des différentes crises de 2015 est loin d’être terminée. Des voix s’étaient en effet élevées pour protester contre l’insuffisance de la cagnotte offerte par le gouvernement.

Pour ce qui concerne les hommes de médias qui ont été touchés par des violences lors du coup d’Etat du 17 septembre, l’heure de passer à la caisse se fait encore attendre. D’où l’incompréhension dans le milieu des potentiels bénéficiaires. En effet, rappelle-toi que le CNT de Chérif Sy avait remis 4 millions pour les journalistes victimes du coup d’Etat le 12 octobre dernier.

Mais de sources proches du comité de gestion de ce fonds d’indemnisation, on a appris que les choses ont commencé à bouger, et les principaux concernés pourraient passer bientôt à la caisse.

- Par ces temps qui courent, l’insécurité va grandissant dans la cité. Il ne se passe pas un seul jour, ou presque, sans qu’on apprenne que des bandits, armes au point, ont opéré quelque part. Preuve que les indélicats ne craignent rien, pas même la colère du Seigneur, ils ont tiré les moines de Koubri de leur sommeil dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Vers 3 heures du matin, deux individus armés ont neutralisé le vigile avant de le contraindre à les conduire chez les pensionnaires du monastère. Ils sont repartis avec de l’argent et des ordinateurs.

Début janvier, le collège de jeunes filles de Loumbila, géré par les Assemblées de Dieu, a, lui aussi, reçu la visite de brigands qui ont mis la main sur une importante somme d’argent.

- Inquiétude et désarrois des populations de Namsiguia, le deuxième plus grand village de la commune rurale de Bourzanga, dans la province du Bam. En effet, la tête d’une brebis piquetée de cinq aiguilles a été découverte dans le plus grand puits de la localité. Cet ouvrage hydraulique à grand diamètre réalisé depuis 1954 représente jusqu’à nos jours la plus importante source d’approvisionnent en eau potable de ce village d’environ 4000 âmes, le nombre de forages étant très en deçà des besoins. Même si on ignore les intentions de l’auteur de cet acte, l’eau du puits étant désormais impropre à la consommation, son usage est proscrit jusqu’à nouvel ordre. D’ores et déjà, la gendarmerie a ouvert une enquête et les coutumiers ont commencé à consulter les mânes pour identifier et punir le responsable de cet acte odieux.

- Les parents qui ont cherché à faire vacciner leur nourrisson contre la tuberculose récemment le savent bien : nos formations sanitaires sont en rupture de BCG.

Depuis quelque temps en effet, les plaintes se multiplient quant au manque de ce premier vaccin du bébé qu’on ne trouve plus, pas même en pharmacie. Pourquoi une telle rupture ? Mystère et boule de gomme. Contacté il y a quelque deux semaines de cela, un responsable du Programme élargi de vaccination (PEV) avait évoqué un retard d’approvisionnement dû au fait que les vaccins sont centralisés au niveau des districts sanitaires chargés de les répartir aux différents centres de soins. Et aussi le fait que le produit, qui n’est pas à dose unique, nécessite qu’on réunisse un certain nombre d’enfants (20) avant d’ouvrir un flacon afin de minimiser les pertes.

Jusqu’hier jeudi 28 janvier 2016, le problème est demeuré. A l’hôpital Saint-Camille, par exemple, on affirme n’avoir plus vacciné d’enfants depuis deux mois environ. Au CMA du 30, il est clairement affiché à la porte d’une des salles : «Rupture nationale de BCG». Voilà qui est bien clair. Il est donc plus qu’urgent pour nos responsables sanitaires de trouver une solution palliative ou au moins, en attendant, de trouver des stratégies pour rassurer certains parents qui ne savent peut-être pas que leur bébé peut toujours recevoir le vaccin, même au-delà de 12 mois.

- Cette année, tensions de trésorerie et situation nationale avec les différents remous sociaux obligent, la 63e Journée mondiale des lépreux, célébrée le dimanche 31 janvier 2016, ne connaîtra pas de grands événements comme par le passé chez nous. Néanmoins, l’Association burkinabè Raoul Follereau, à l’occasion de ces moments de solidarité et de partage, de lutte contre l’exclusion et la discrimination, organisera avec ses partenaires une fête pour les anciens malades et ceux toujours en traitement. Ce grand mécène qu’était Raoul Follereau n’a-t-il pas, en effet, dit un jour : « Ce jour-là, vous vous y rendrez en foule et vous irez jusqu’à la case lointaine, isolée, misérable, où le malade dont notre égoïsme a fait un lépreux se cache encore parce qu’il a peur. Vous irez le délivrer par votre amour » ?

En rappel, en 2011 notre pays comptait 302 nouveaux cas de lèpre ; en 2012, 281 ; en 2013, 253 et en 2014, 203. Des chiffres certes en baisse mais qui appellent à la vigilance.

- Grandes retrouvailles traditionnelles et familiales au quartier Ouidi ce week-end. La raison: le Ouidi naba Karfo célèbre ce samedi 30 janvier 2016 sa fête annuelle du Basga.

Restons dans la chefferie traditionnelle pour noter que c’est également ces vendredi 29 et samedi 30 qu’auront lieu à Kongoussi les funérailles chrétiennes du Pr Patouin Albert Ouédraogo, chef de Bango.

- Ce samedi 30 janvier 2016 WATAM KAIZER baissera ses grilles, non pas parce que ce n’est pas un jour ouvrable, mais parce que tout le personnel sera au mariage du grand patron. En effet, le fils Patounizambo Ouédraogo, Pat Souleymane, directeur des sociétés WATAM, va sceller son destin avec celui de Chrystel Sanou, médecin généraliste. La bénédiction nuptiale aura lieu à partir de 9h en l’église Saint-Camille, sise aux 1200 logements, et la célébration civile, elle, se fera à l’Hôtel de ville de Saaba à 13h. Puis le pavillon du Soleil-Levant du SIAO accueillera le vin d’honneur à partir de 14h.

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."



Ainsi va la vie.

Au revoir.



Ton cousin

Passek Taalé
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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