Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Elections municipales : le mois de mai 2016 proposé
Publié le jeudi 28 janvier 2016  |  Sidwaya
Lutte
© aOuaga.com par Séni Dabo
Lutte contre le terrorisme au Burkina : les hôteliers invités à renforcer les mesures de sécurité
Jeudi 21 janvier 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les hôteliers pour les inviter à renforcer les mesures de sécurité dans leurs établissements pour lutter contre le terrorisme




Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré, le mardi 26 janvier 2016, à Ouagadougou, les partis politiques et les groupements d’indépendants pour prendre contact et échanger sur l’organisation des élections municipales au Burkina Faso.

Les partis politiques et les groupes d’indépendants sont divisés sur la date de la tenue des élections municipales au Burkina Faso. C’est ce qui ressort de leur rencontre avec le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, le mardi 26 janvier 2016 à Ouagadougou. Avant d’aborder, avec les acteurs politiques, la question des élections, le ministre Simon Compaoré a fait le point sur la situation sécuritaire au Burkina Faso après les différentes attaques qu’a connues le pays. Selon lui, la situation est sous contrôle et la collaboration de la population a permis aux Forces de défense et de sécurité (FDS) de procéder à l’arrestation de certains éléments de l’ex-RSP impliqués dans l’attaque du dépôt d’armes et de munitions de Yimdi.

Sur la question des élections municipales, le ministre en charge de l’administration territoriale a indiqué qu’il s’agit de recueillir les propositions de la classe politique sur la date de ce scrutin local afin de permettre au gouvernement de statuer sur la question. Selon lui, la date du 31 janvier 2016, qui était retenue par la Transition ne pouvant plus tenir, il est nécessaire d’échanger avec tous les acteurs de la chaîne pour trouver une date raisonnable.

« Dans beaucoup de communes, il y a des problèmes de divers ordres. Par exemple dans la coopération décentralisée, certains partenaires ne veulent pas travailler avec des communes gérées par des fonctionnaires qui ne sont pas élus. Ils attendent donc qu’il y ait les élections municipales avant de reprendre leur coopération. Il y a donc nécessité que ces élections se tiennent », a indiqué le ministre d’Etat. Et pour la tenue de ces élections, le ministre a confié que deux hypothèses sont envisageables pour la fixation de la date. La première hypothèse, à entendre Simon Compaoré, est de tenir les élections au mois de mai, c’est-à-dire six mois après celles couplées du 29 novembre 2015.

Cette hypothèse permet, selon lui, de garder le même fichier électoral et le même dispositif à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), comme le prévoit le code électoral. Et pour cette hypothèse, Simon Compaoré dit avoir échangé avec le président de la CENI sur la question des moyens financiers. « La CENI nous a indiqué que les trois élections, présidentielle, législatives et municipales, avaient été prises en compte dans les prévisions globales. En principe, avec les accords qui avaient été signés avec les partenaires, la mobilisation de ces moyens financiers pouvait reprendre pour boucler le budget », a affirmé le ministre en charge de l’administration du territoire.

Divergences au sein de la classe politique

En outre, a-t-il ajouté, une autre préoccupation soulevée par l’institution chargée de l’organisation des élections est la situation de 60 villages qui se trouvent sans listes électorales pour des raisons diverses. Toutefois, ces questions seront résolues, si la classe politique décide d’aller aux élections en mai, rassure Simon Compaoré. La deuxième hypothèse est d’organiser les élections après la saison des pluies, ce qui implique, de l’avis du ministre, la révision du fichier électoral et le renouvellement des démembrements de la CENI. Après son exposé, le ministre d’Etat a donné la parole aux partis politiques et groupements d’indépendants pour se prononcer sur la date qu’ils souhaitent pour la tenue du scrutin. Des différentes interventions, il est ressorti que la classe politique est divisée sur la question.

Sur plus d’une vingtaine d’intervenants, douze représentants de partis politiques se sont prononcés pour la tenue des élections dans le mois de mai, dix étaient pour un report après la saison des pluies et un parti politique s’est dit neutre. Les partis comme le PDC, l’ADF/RDA, l’ODT, le RDS, le groupement d’indépendants les Affranchis ont estimé qu’il est urgent d’aller aux élections en mai pour permettre aux différentes communes de se doter d’exécutifs élus. Par contre, d’autres partis politiques, à l’image du CDP, du NDT, de l’UNIR/PS, du PDS/Metba ont souhaité que les municipales soient repoussées après le mois de mai au regard de la situation sécuritaire.

Selon ces partis, ce report va permettre à l’administration de parfaire le dispositif électoral et aux partis politiques de se préparer conséquemment. Entre ces deux positions, se trouve l’UPC qui pense que la date est un facteur qui compte peut. L’essentiel, pour ce parti, est que les conditions soient réunies pour des élections crédibles et transparentes. Après avoir écouté les différentes positions, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a promis de rendre compte au gouvernement qui analysera et prendra la décision qui sied.

Lassané Osée OUEDRAOGO


Articles associés

   
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment