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Mali : la diplomatie burkinabé confiant sur la conclusion d’un accord de paix
Publié le mardi 11 juin 2013   |  Xinhua


Crise
© AFP par DR
Crise Malienne : Nouveau projet d`accord entre le régime malien et aux rebelles touareg occupant Kidal
Lundi 10 juin 2013. Ouagadougou. Adoption du nouveau projet d’accord amendé lors des négociations


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OUAGADOUGOU, Après trois jours de négociations entre le gouvernement malien et les rebelles à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la diplomatie burkinabé affiche son optimisme sur la conclusion d’un accord dans les jours à venir afin de permettre la tenue des élections le 28 juillet 2013 sur l’ensemble du territoire national malien.

Selon les diplomates, on s’acheminerait vers une position commune, bien qu’il n’y ait pas d’accord formel pour l’heure.

Pour un communiqué final, il faudra encore attendre puisque le représentant du gouvernement malien Tiébilé Dramé entend aller faire le point de l’accord préliminaire à Bamoko, a-t-on indiqué.

Les représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rebelle touareg) et du Haut Conseil de l’Azawad, nouvelle organisation regroupant des Touareg, ne se sont pas exprimés lundi soir après l’entrevue tripartite.

Optimiste, le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, croit en la tenue de l’élection présidentielle sur l’ensemble du territoire malien, y compris dans Kidal, en raison de la convergence des points de vue des différents protagonistes.

Soulignant l’implication de la communauté internationale à ces négociations, M. Bassolé a laissé entendre que des dispositions sont en train d’être prises pour que politiquement et militairement il y ait un encadrement et un accompagnement des mesures qui ont été adoptées.

"Il me semble et par rapport à l’objectif de tenir les élections, toutes les parties absolument acceptent le principe que les élections se tiennent à la date indiquée", a indiqué le chef de la diplomatie burkinabé, ajoutant qu’il s’agit maintenant de créer les conditions.

La pomme de discorde à résoudre avant la tenue de l’élection présidentielle sont le désarmement des rebelles du MNLA, les conditions sécuritaires à la tenue d’élection libre et transparente, le retour des réfugiés et le déploiement de l’administration générale et des services sociaux de base, ainsi que le déploiement des forces de défense et de sécurité au Nord Mali.

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