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Elections municipales : en mai prochain ou après ?
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Elections municipales : rencontre de concertation sur la date
Mardi 26 janvier 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat en charge de l`administration territoriale et de la décentralisation, Simon Compaoré, a rencontré des représentants de partis politiques pour évoquer la nouvelle date des élections municipales




Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré des représentants de partis politiques dans l'après-midi du 26 janvier 2016 à Ouagadougou. Au menu, les élections municipales initialement prévues pour le 31 janvier prochain mais qui ne pourront plus l'être du fait du chamboulement du calendrier électoral par le putsch de mi-septembre 2015 mis en échec.

C'est pour avoir l'avis des acteurs politiques sur la tenue dudit scrutin probablement en mai ou au-delà de cette date que le ministre d'Etat a eu l'initiative de la rencontre.
Dans son propos introductif, Simon Compaoré est revenu sur l'audience qu'il a eue la veille avec le président de la Commission électorale nationale (CENI), Me Barthélemy Kéré. Une audience au cours de laquelle, foi du ministre d'Etat, deux hypothèses ont été exposées sur l'organisation des municipales.
La première hypothèse est la tenue de ce scrutin local au plus tard en mai 2016, soit dans un délai de 6 mois entre deux élections, et dont l'organisation sera l'oeuvre de l'actuelle équipe de la CENI et de ses démembrements - dont le mandat expire en septembre prochain - sur la base du fichier électoral du scrutin couplé de fin novembre dernier. la deuxième hypothèse est l'organisation des municipales au-delà du mois de mai 2016. Pour cela, il faudra mettre en place une nouvelle équipe de la CENI et de nouveaux démembrements et la révision du fichier électoral. A la suite de son propos, le ministre d'Etat Compaoré a donné la parole à l'assistance pour se prononcer sur les deux hypothèses en rappelant que sa démarche vise à recueillir les avis des acteurs avant une communication orale sur le sujet au Conseil des ministres du 27 janvier.
Dans leurs interventions, ceux qui se sont inscrits ont eu des avis partagés. Certains se sont dit favorables à l'organisation des municipales en mai ou même avant. Pour eux, il faut y aller le plus tôt pour doter les municipalités d'élus légitimes. D'autres, un peu moins nombreux que les premiers, ont souhaité que le scrutin se tienne après mai - en septembre par exemple - le temps de régler les problèmes qui se posent comme celui sécuritaire devenu crucial à la suite des attentats terroristes du 15-Janvier. A leur avis, il n'y a rien qui presse si tant que l'on veut bien organiser des élections crédibles et acceptées de tous comme la présidentielle et les législatives de 2015 dont la bonne tenue a été unanimement saluée.
Avant d'évoquer le sujet proprement dit des municipales, le ministre Simon Compaoré est revenu sur les attentats terroristes dont le Burkina a été victime en mi-janvier. Il a évoqué le déroulement de ces douloureux événements dans ses volets assaut contre les terroristes présumés, prise en charge des blessés, bilan global et mesures prises depuis lors par le gouvernement contre le terrorisme. L'attaque du dépôt d'armes de Yimdi à la sortie ouest de Ouagadougou le 22 janvier dernier ainsi que les incendies de marchés ont été aussi évoqués.

S.D
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