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Attaques terroristes : l’avenue Kwamé N’Krumah, une semaine après
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  FasoZine
Attaques
© Autre presse par DR
Attaques terroristes : l’avenue Kwamé N’Krumah, une semaine après




Restée fermée depuis le 15 janvier dernier, jour de l’attaque terroriste, c’est finalement le mercredi 20 janvier que l’avenue Kwamé N’Krumah, théâtre de ce désastre a été rouverte à la circulation. Ce vendredi 22 janvier, une semaine jour pour jour après le drame, quel visage nous présente cette avenue ?

Il est 11 heures et 30 minutes ce vendredi 22 janvier quand nous accédons à l’avenue en question. Une fois sur place, il nous ait donné de voir que la vie a repris son cours normal en ces lieux. C’est la reprise des activités aussi bien commerciales qu’administratives. La quasi-totalité des services sont ouverts, des banques aux particuliers en passant par les commerçants ambulants, aux abords de l’avenue. Seuls quelques magasins ou bureaux, notamment à proximité du Capuccino, lieu du carnage, restent toujours fermés. Sur les murs de certains d’entre eux, des traces de balles qui rappellent encore la violence de la fusillade.

Il faut noter également la présence sur les lieux de quelques éléments de la police scientifique, précisément au niveau du bar Taxi-brousse. Des fouilles y sont effectuées par ces derniers pour les besoins de l’enquête. Cette présence policière, en quête d’indices ne permet pas aux usagers de circuler en toute liberté, car une partie de la voie est restée fermée. Beaucoup ne peuvent s’empêcher de jeter un coup d’œil furtif vers les dégâts causés par cet acte terroriste.

D’autres en profitent faire des photos des ruines du Cappuccino ainsi que de la façade du Splendid Hôtel. Au regard de l’expression du visage des uns et des autres, empruntant l’avenue Kwamé N’Krumah, c’est la désolation totale. C’est à se dire qu’ils n’arrivent toujours pas à admettre cette horreur. Chez un certain nombre de personnes travaillant dans cette zone C’est un sentiment de sécurité qui règne. Ceux-ci, tout en espérant que le Burkina n’aura pas à vivre à nouveau un tel cauchemar, avouent se sentir en sécurité avec la présence des forces de défense en cet endroit de la ville.

Guy Serge AKA
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