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Burkina: onze personnes aux arrêts après l’attaque d’une poudrière
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  AIB
Crise
© Autre presse par DR
Crise politique: l’ultimatum de l’armée loyale au RSP expire sous peu




Ouagadougou-Onze personnes ont été arrêtées, suite à l’attaque vendredi, d’une poudrière à Ouagadougou, a annoncé samedi l’armée burkinabè.

Parmi les onze prévenus, figurent dix éléments de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dissout en septembre 2015 après un coup d’Etat déjoué, a déclaré le Commandant Mahamadi Bonkoungou.

Ces soldats dont certains étaient en cavale et d’autres affectés dans des garnissons à Bobo-Dioulasso (Ouest) et à Fada (Est), sont suspectés d’avoir attaqué vendredi matin, une poudrière de l’armée située à l’ouest de la capitale burkinabè.

Selon le Commandant Bonkoungou, toujours cité par lefaso.net, durant l’attaque, un soldat en faction a été blessé et «quelques roquettes et kalachnikovs sans munitions» ont été également emportés.

Le directeur de la Communication et des Relations publiques des Forces armées nationales, Colonel William Yaméogo, a sassuré que les fusils et les munitions n’étaient pas entreposés au même lieu.

Pour le chef du centre des opérations inter-armées, Colonel Gaoussou Coulibaly, les interpellés projetaient de libérer les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, cerveaux présumés du putsch manqué, détenus depuis lors à la prison militaire de Ouagadougou.

L’on rappelle qu’une tentative similaire avait été déjouée en décembre dernier et avait conduit à l’arrestation d’une trentaine de personnes.

Dimanche matin, les photos et les identités détaillées de sept militaires de l’ex RSP, activement recherchés, ont été transmises aux médias et largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Après les attaques terroristes de Ouagadougou et de Tin-Akoff (Nord) qui ont fait le vendredi 15 janvier 2016, trente-deux morts, précédé le même jour de l’enlèvement d’un couple d’australiens à Djibo (Nord), la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée au Burkina Faso, notamment dans la capitale.

Samedi matin à Kampti, près de la frontière ivoirienne, des individus en tenues militaires ont abattu un conducteur et ont également dépouillé plusieurs personnes de leurs biens. L’on assiste aussi à un embrasement presque quotidien de marchés et de boutiques, notamment à Ouagadougou.

Vendredi soir sur la télévision publique, le ministre de la Communication Remis Dandjinou a estimé que ces actes visent à fragiliser le pouvoir du président Roch Kaboré, en poste depuis le 29 décembre 2015.



taa/


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