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Attaque d’un dépot d’armes au Burkina: arrestation de 11 soldats de l’ex-garde de Compaoré
Publié le dimanche 24 janvier 2016  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Forces armées nationales : la Grande muette souffle ses 53 bougies
Vendredi 1er novembre 2013. Ouagadougou. Les forces armées nationales ont célébré leur 53e anniversaire par une cérémonie de décorations et de défilé présidé par le chef de l`Etat, chef suprême des armées, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants




Ouagadougou - Onze soldats burkinabè, anciens membres du
Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité auteur d’un putsch raté en
septembre, ont été interpellés après l’attaque vendredi d’un dépôt d’armes
près de Ouagadougou, a déclaré dimanche l’armée burkinabè.
"Le bilan fait état de onze individus arrêtés, tous de l’ex-RSP",
l’ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré chassé par la rue en
octobre 2014 après 27 ans au pouvoir, a déclaré le commandant Mahamadi
Bonkoungou, chef du Bureau des opérations interarmées de l’Etat-major générale
des armées.
"Les opérations sont toujours en cours", a-t-il ajouté devant la presse.
L’attaque du dépôt d’armes et de munitions de l’armée à l’ouest de la
capitale a été perpétrée par "une dizaine d’éléments de l’ex RSP dans la nuit
de jeudi à vendredi aux environs de 04h00, occasionnant un blessé du côté des
hommes de garde", a précisé le commandant Bonkoungou.
Selon l’état-major, les auteurs du raid n’ont pas réussi à s’emparer de
munitions comme on l’avait cru dans un premier temps et sont partis avec
"quelques kalachnikov et des RPG7", des lance-grenades anti-char.
Une quinzaine de soldats sont toujours recherchés dans le cadre de
l’enquête, a indiqué le commandant Bonkoungou.
Il a appelé "la population à une collaboration", ajoutant "qu’immédiatement
(après l’attaque) un dispositif a été mis en place pour renforcer la sécurité
du site (...) et mener des recherches contre les auteurs de l’attaque".
L’armée a annoncé qu’elle ferait diffuser dans les médias les identités et
les photos des suspects encore en fuite "afin d’inciter les populations à
participer à leur arrestation".
Fort de quelque 1.300 hommes, le RSP, unité d’élite de l’armée burkinabè, a
été dissous pour avoir mené le 17 septembre un coup d’État contre le
gouvernement de transition formé après la chute de M. Compaoré.
Le putsch, dirigé par le général Gilbert Diendéré, un proche de l’ancien
président, a été mis en échec en moins d’une semaine suite à une mobilisation
de la population soutenue par une partie de l’armée loyaliste.
Une soixantaine de personnes ont été écrouées, dont le général Diendéré,
poursuivi pour "crimes contre l’humanité".
"L’objectif premier de ces éléments, c’est de s’attaquer essentiellement
aux infrastructures militaires et, pourquoi pas, libérer certains de leurs
anciens responsables à la Maca", la Maison d’arrêt et de correction des
armées, a indiqué de son côté le colonel Gaoussou Coulibaly, chef du Centre
des opérations interarmées.
roh/ck/jlb


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