Forêt, nutrition et sécurité alimentaire : rideaux sur un projet exécuté au Burkina et en Ethiopie

News

Société

Article

Société

Publié le samedi 23 janvier 2016 | aOuaga.com

© aOuaga.com par Séni Dabo
Couvert forestier en zones semi-arides : l`heure du bilan pour un projet sur les avantages nutritionnels et écologiques
Vendredi 22 janvier 2016. Ouagadougou. Hôtel Royal Beach. Les partenaires du projet "Avantages nutritionnels et écologiques du couvert forestier en zones semi-arides" se retrouvent en atelier d`une journée pour en faire le bilan

Les partenaires du projet "Avantages nutritionnels et écologiques du couvert forestier en zones semi-arides" se sont retrouvés le 22 janvier 2016 à Ouagadougou pour un atelier. Il s'est agi de faire le bilan de ce projet avant de tirer les rideaux dessus.
Le projet qui arrive à terme a été exécuté au Burkina et en Ethiopie par le Centre international de recherches en foresterie (CIFOR) avec ses partenaires nationaux et internationaux que sont l'Institut de recherches en sciences appliquées et technologiques (IRSAT), l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA), Agence autricihienne de développement, Biodiversity international. Au Burkina, le projet a été mené dans la province du Ioba dans la région du Sud-Ouest.
Dans son discours d'ouverture de l'atelier, le directeur de l'IRSAT, Bréhima Diawara, a souligné que l'ultime rencontre sera l'occasion d'échanger sur les résultats du projet et d'engager un dialogue sur les liens entre la sécurité alimentaire, la nutrition et les forêts avec, en perspectives, l'amélioration des connaissances et pratiques des chercheurs, des entrepreneurs et des décideurs politiques. Du projet lui-même, il dira qu'il a permis de mettre en exergue les liens "multiples et assez diversifiés" entre forêts, nutrition et sécurité alimentaire. Lequel projet, a-t-il ajouté, a eu comme enjeux et défis majeurs la détermination de l'efficacité des aliments à base de feuilles et de légumes-feuilles sur le statut nutritionnel de la santé de la population, le développement des procédés de préparation et de transformation améliorées des légumes-feuilles pour augmenter la consommation de certains micronutriments (fer, zinc et vitamine A notamment), la formulation de recettes enrichies avec des ressources naturels à fort potentiel nutritionnel, etc.
Au cours de son exécution dans la province du Ioba par exemple, le projet a permis d'évaluer la diversité des légumes-feuilles traditionnelles et leur disponibilité saisonnière, de collecter et d'analyser la perception par la population les contraintes liées à son régime alimentaire, à la consommation des légumes-feuilles traditionnelles ainsi que l'importance de la forêt et des arbres au plan accessibilité à ces légumes et feuille, etc.

S.D