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Victimes des attaques terroristes du 15 janvier 2016 : Les députés au chevet des blessés
Publié le jeudi 21 janvier 2016  |  Le Quotidien
Attaques
© aOuaga.com par G.S
Attaques terroristes : les députés au chevet des blessés
Mercredi 20 janvier 2016. Ouagadougou. Une délégation de députés conduite par le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, s`est rendu au chevet des blessés des attaques terroristes du 15 janvier dernier hospitalisés aux centres hospitalo-universitaires (CHU) Yalgado Ouédraogo et Blaise Compaoré




5 jours après les attaques terroristes survenues à Ouagadougou, une délégation de l’Assemblée nationale, avec à sa tête le président Salifou Diallo, a rendu visite aux victimes admis au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et à l’Hôpital national Blaise Compaoré, le mercredi 20 janvier 2016. Il s’est agi pour le président de l’Assemblée nationale de s’imprégner de l’état de santé des malades et d’encourager le personnel desdites structures pour le travail abattu dans la prise en charge des différents cas.
Arrivé au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo aux environs de 11h30mn et à l’Hôpital national Blaise Compaoré sous le coup de 12h30, le président de l’Assemblée, Salifou Diallo, après s’être entretenu avec les responsables desdites structures sanitaires, s’est, au pas de course, rendu auprès des blessés pour s’imprégner de leur état de santé. Pour lui, c’est un devoir pour la représentation nationale de venir manifester sa solidarité à l’endroit des blessés des attaques terroristes perpétrées par des djihadistes, le 15 janvier dernier à Ouagadougou. « Nous avons constaté que les blessés sont pris en charge et surtout dans de bonnes conditions. Très rapidement, les personnels médicaux ont pu soigner les blessés légers et prendre en charge les blessés graves. Le soldat de Tin akoff qui avait pris une balle dans l’abdomen, aujourd’hui, sa vie est hors de danger», a-t-il déclaré. De ce pas, il a félicité les personnels médicaux (CHU Yalgado Ouédraogo et HN Blaise Compaoré) qui sont à pied d’œuvre depuis le vendredi jusqu’à nos jours. Il a, par ailleurs, exprimé toute la compassion, la solidarité de l’Assemblée nationale et du peuple burkinabè, en général, à tous les blessés avant de leur souhaiter un prompt rétablissement. Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a, en outre, au nom de ses collègues, condamné ces attaques qu’il a qualifiées de barbares, de lâches et il a invité le peuple burkinabè à redoubler davantage de vigilance afin que de pareilles situations ne se reproduisent plus au Burkina Faso. Visite saluée par les personnels des deux structures sanitaires, les différents directeurs n’ont pas manqué de faire le point sur l’état de santé des blessés admis dans leurs locaux. Pour Robert Sangaré, directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, avec la détermination du comité de gestion des catastrophes, il n’y a pas une vie en danger parmi les blessés de nos jours. « Il y avait un cas qui était en réanimation et qui a été pris au bloc ce mercredi, mais, en principe il doit pouvoir s’en sortir » a-t-il indiqué. Quant à Alexandre Sanfo, directeur général de l’Hôpital national Blaise Compaoré, tous les blessés reçus par ses services se portent bien. « Nous avons reçu une trentaine de blessés. A la date d’aujourd’hui, ils ne sont que deux qui sont toujours hospitalisés. Incessamment, ils seront eux aussi libérés dès que leur état le permettra. Tous les blessés qui sont arrivés à notre niveau ont été soignés et par la grâce de Dieu, nous n’avons enregistré aucun décès », a révélé le directeur de l’Hôpital national Blaise Compaoré. En effet, interrogés sur la question des difficultés rencontrées dans la prise en charge des blessés dès les premiers moments, les responsables desdites structures sanitaires disent ne pas en rencontrer.
« Nous avons travaillé en symbiose avec les autres structures pour la prise en charge des différents cas. Nous avons reçu 21 cas de patients de type psychologique que nous avons référé à l’Hôpital Yalgado Ouédraogo et il y a des malades de là-bas qui ont été référés chez nous à l’Hôpital national Blaise Compaoré. Nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés dans la prise en charge des cas », a soutenu Alexandre Sanfo1
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