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Le mandat d’arrêt burkinabè contre Soro est "inamical", s’insurgent les députés ivoiriens
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  AFP
Assemblée
© aOuaga.com par Serge T.
Assemblée nationale ivoirienne : séance solennelle d’ouverture de la première session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013




Abidjan- L’Assemblée nationale ivoirienne, dont le président Guillaume Soro est frappé par un mandat d’arrêt burkinabè dans le cadre du coup d’Etat raté du 17 septembre au Burkina Faso, a condamné mercredi "une attitude inamicale" et exigé le retrait du mandat.

Le bureau de l’Assemblée nationale, organe suprême du parlement ivoirien, "réuni ce jour, s’indigne et condamne, avec la dernière énergie, cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire", souligne un communiqué transmis à l’AFP.

Le mandat émis par la justice burkinabè "pourrait sacrifier sur l’autel de la politique les intérêts de deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité", poursuit le texte.

Le députés ont "exigé le retrait pur et simple de ce mandat (...) juridiquement inopérant et inamical".

La Côte d’Ivoire a des "relations historiques d’amitié avec le Burkina et aujourd’hui, émettre un mandat d’arrêt contre sa deuxième personnalité, je pense que c’est au mépris des relations diplomatiques entre les deux pays", a réagi Téfhour Koné, un député proche de M. Soro.

Lundi, la présidence ivoirienne avait dénoncé un mandat émis "au mépris des règles", promettant un règlement par voie diplomatique.

La justice du Burkina Faso a lancé vendredi un mandat d’arrêt international contre M. Soro dans le cadre de l’enquête sur le putsch raté du 17 septembre et d’écoutes téléphoniques d’une conversation supposée entre M. Soro et Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du président déchu Blaise Compaoré.

Le 16 septembre, des soldats du RSP avaient pris en otage le président Michel Kafando et le gouvernement avant de proclamer le coup d’État le lendemain. La mobilisation des citoyens et de l’armée loyaliste avait conduit à l’échec du putsch une semaine plus tard.

M. Bassolé a été interpellé à son domicile le 29 septembre. Il a été notamment inculpé de "haute trahison", "attentat à la sûreté de l’Etat" et "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure".




eak-ck/de


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