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Mali : "grand espoir" de l’ONU sur les discussions Bamako-groupes armés
Publié le vendredi 7 juin 2013   |  AFP


Bay
© L’Observateur par DR
Bay Dikmane (MNLA, à gauche) et Mohamed Ag Akharib (Ansar Dine), le 21 décembre 2012 à Alger


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BAMAKO - Le représentant spécial au Mali du Secrétaire général de l’ONU, Bert Koenders, a affirmé vendredi fonder "un grand espoir" sur les discussions prévues entre autorités maliennes et groupes armés à Ouagadougou, en dépit de combats meurtriers cette semaine dans le Nord malien.

A la question d’un correspondant de l’AFP de savoir si les combats entre militaires maliens et rebelles touareg ayant fait mercredi plusieurs morts vers Anefis, près de Kidal, (nord-est) ne compromettaient pas les discussions qui doivent s’ouvrir vendredi après-midi dans la capitale burkinabè, M. Koenders a répondu: "Non, je ne crois pas".

"Les principes sont assez clairs: l’intégrité" du territoire malien, a ajouté lors d’une conférence de presse le responsable de l’ONU, également chef de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé la création de la Minusma fin avril.

Selon Bert Koenders, l’ONU "fonde un grand espoir sur les négociations de Ouagadougou", qui doivent regrouper les représentants du pouvoir malien et des mouvements touareg sous l’égide du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

"Avec toutes les complexités du pays, les Nations unies ont (voté) une résolution claire: on va résoudre les problèmes d’une manière pacifique", a-t-il dit.

La Minusma est censée prendre en juillet le relais de la force panafricaine (Misma). Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et encourager la transition politique à Bamako.

Des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, alliés dans un premier temps à des rebelles touareg, ont occupé le nord du Mali pendant presque toute l’année 2012. Ils en ont été en grande partie chassés par l’intervention, depuis janvier 2013, de l’armée française et des armées africaines toujours présentes sur le terrain.

Les armées africaines doivent être intégrées à terme au sein de la force de la Minusma (12.600 hommes), qui doit théoriquement commencer à se déployer au Mali à partir du 1er juillet, à moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 28 juillet sur l’ensemble du territoire.

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