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Le Pays N° 5374 du 7/6/2013

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Eau et Assainissement au Burkina Faso: Vers un partenariat public-privé
Publié le vendredi 7 juin 2013   |  Le Pays


Les
© aOuaga.com par AO
Les acteurs de l`eau réfléchissent sur comment impliquer le secteur privé à l`accès durable en eau potable
Jeudi 6 juin 2013.Ouagadougou. Accélérer l`accès durable à l`eau potable et à l`assainissement en millieu rural et semi-urbain au Burkina, comment impliquer le secteur privé; ses sur ce thème que les acteurs de l`eau réfléchissent en présence de la ministre Mamounata Bélem ministre de l`eau.


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Sous l’initiative du ministère de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, il se tient du 6 au 7 juin 2013 à Ouagadougou, une conférence sur le partenariat public-privé. Cette conférence a pour objectif d’informer et de sensibiliser les principaux acteurs et partenaires du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le partenariat public-privé et les opportunités offertes en termes de contribution du privé dans le domaine de l’eau et l’assainissement au Burkina Faso. La conférence a pour thème : « accélérer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural et semi-urbain au Burkina Faso : comment impliquer le secteur privé dans le développement et la gestion des infrastructures d’eau et d’assainissement à travers une stratégie PPP appropriée ? »

« Le secteur de l’Eau et de l’assainissement du Burkina Faso est toujours confronté aux nombreux défis grandissants relatifs à l’accès durable des populations aux services d’eau potable et d’assainissement surtout en milieu rural et dans les zones périurbains. De 1990 à nos jours, plus de 300 milliards de F CFA ont été injectés dans ce secteur, mais force est de constater que le taux d’accès à l’eau potable et à des systèmes adéquats d’assainissement reste en deçà des attentes ». C’est en ces termes que le ministre de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Mamounata Belem/Ouédraogo, a situé la problématique d’accès à l’eau et à l’assainissement au Burkina Faso. C’était au cours de la conférence sur le partenariat public-privé dans le secteur de l’eau potable et de l’assainissement, qui se tient du 6 au 7 juin 2013 à Ouagadougou. Et de poursuivre en soulignant qu’« il ressort qu’une meilleure implication du secteur privé dans la gestion des infrastructures d’eau potable et d’assainissement reste à promouvoir ». Selon la ministre en charge de l’Eau et de l’assainissement, il s’agira, au cours de la rencontre, d’informer et de sensibiliser les principaux acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le partenariat public-privé. Et aussi, d’expliquer les opportunités offertes en termes de contribution du secteur privé à l’amélioration durable des performances du secteur Eau et assainissement. De façon spécifique, des documents seront mis à la disposition des participants en vue de susciter leur adhésion, leur participation effective et leur contribution au processus de validation et de mise en œuvre de la stratégie partenariat public-privé du secteur en cours d’élaboration.

Une conférence importante

« La présente conférence revêt une importance de tout premier plan pour le Burkina Faso », dira le représentant de la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Célestin Bado. Pour ce dernier, le recours au partenariat public-privé peut, d’une manière décisive, accélérer l’atteinte des objectifs de développement économique et social. Il a, pour ce faire, souligné que la Banque mondiale soutiendra la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCAAD) à travers la stratégie de partenariat pays (SPP) en cours d’élaboration. Une stratégie qui, aux dires de Célestin Bado, sera axée sur la réduction de la pauvreté et soutiendra entre autres, les actions de promotion du secteur privé et l’amélioration des services de base dont l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Il a, pour finir, souhaité que les recommandations et conclusions qui sortiront des échanges puissent contribuer à mieux outiller le ministère afin qu’il engage des reformes appropriées pour faire face aux insuffisances actuelles du secteur.

Des actions entreprises

Pour faire face aux défis relatifs à l’accès durable des populations aux services d’eau potable et d’assainissement, le gouvernement a adopté en décembre 2006, le programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) . Et cela, conformément aux directives de la communauté internationale auxquelles le pays a souscrit. La mise en œuvre du PN-AEPA a permis d’enregistrer en fin 2012, un taux d’accès à l’eau potable de 63% et 84% respectivement en milieu rural et urbain pour un objectif de 76% et 89% à l’horizon 2015. Quant à l’assainissement, le taux d’accès est de l’ordre de 1%. Un cadre législatif et règlementaire est mis en place au Burkina Faso pour susciter et encourager l’émergence du partenariat public-privé (PPP).Un forum national de l’Eau et de l’assainissement tenu les 20,21 et 22 décembre à Ouagadougou a abouti, entre autres, à des recommandations telles que la création de conditions favorables à la mise en œuvre du droit de l’eau adopté par les Nations Unies en 2010 avec une implication du secteur privé. Une étude sur l’équité du prix de l’eau potable en milieux rural et semi-urbain a été lancée en janvier 2013 par le ministère de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement avec l’appui du programme Eau et assainissement de la Banque mondiale.

Cathérine PILABRE

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