Plus de 50% de Burkinabè font leurs besoins dans la nature (étude)

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Publié le lundi 18 janvier 2016 | Agence de Presse Africaine

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Le Directeur général de l’INSD reçu en audience par le Président du Faso
Le Directeur général de l’Institut national de la Statistique et de la Démographie (INSD), le Professeur Banza BAYA, a été reçu en audience par le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, en fin de matinée du mercredi 06 janvier 2016.

La défécation à l’air libre est la pratique la plus répandue au Burkina Faso dont plus de 50 pour cent des habitants continuent de s’y abonner, révèle une enquête de l’Institut de la statistique et de la démographie (INSD) dont APA a reçu copie lundi.

«Au Burkina Faso, la défécation à l'air libre est la pratique la plus répandue. Cela concerne la moitié des ménages (50,5%) », souligne l'INSD, se basant sur les résultats de l'enquête qui s'est déroulée du 15 janvier au 15 décembre 2014 et a porté sur un échantillon de 10 800 ménages.

Cette situation témoigne de la précarité économique des ménages mais également des pesanteurs socio culturelles du Burkina Faso, note l'enquête qui révèle que plus de 7 ménages sur 10 vivent dans les zones non aménagées. A ce propos, les régions du Nord et du Centre-nord enregistrent les faibles taux avec respectivement 3,6% et 8,2%.

La région du Centre particulièrement dominée par la capitale Ouagadougou, a plus de 8 ménages sur 10, d'où 81,1% dans les zones non loties. Il ressort de l'enquête que 76,3% des ménages ont accès à l'eau potable.

Cependant, la consommation d'eau de barrage, rivière, cours d'eau ou lac demeure toujours relativement élevée au niveau national (1,7%). Elle est, toutefois, en nette baisse par rapport à 2009 où cette proportion était de 6,3%.

De même, poursuivent les auteurs de l'enquête, la consommation d'eau de puits comme eau de boisson reste toujours élevée (16,4%) et en baisse de 4,7 points par rapport à 2009. Selon l'enquête, la plupart des ménages Burkinabè (44,0%) s'approvisionnent en eau de forage comme eau de boisson.

Quant à l'accès à l'éclairage, la torche à pile reste la principale source chez plus de la moitié des ménages burkinabè (61%).

L'utilisation de l'électricité est beaucoup plus importante en milieu urbain (62,7%) qu'en milieu rural (9,3%).

GS/cat/APA