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Ils violaient leurs victimes après les avoir dépouillées
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  Sidwaya




L’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIPN) a présenté, le vendredi 15 janvier 2016 à Ouagadougou, aux hommes de médias, un réseau de malfaiteurs. Ces présumés délinquants étaient spécialisés dans le braquage des domiciles des personnes aisées, des maisons de tolérance mais aussi le viol.

12 individus appartenant tous à un même réseau de malfaiteurs qui semaient la terreur et la psychose au sein de la population de Ouagadougou ont été mis aux arrêts par l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIPN). Les présumés bandits dont les cibles privilégiés sont les domiciles des personnes aisées, les maisons de tolérance communément appelés chambre de passe, les boutiques et les stations-services, ont été présentés aux hommes de médias, le vendredi 15 janvier 2016. Entre les mains des présumés bandits, l’unité a saisi, entre autres, une kalachnikov de type AK47 avec un chargeur garni de 30 munitions, un révolver, un pistolet automatique de calibre 7,65 mm, 50 téléphones portables, 2 postes téléviseurs, 10 vélomoteurs et des billets de banque. Selon le commandant de l’UIPN, le commissaire principal de police, Patrice Yéyé, c’est suite à des multiples plaintes formulées par des citoyens de la capitale burkinabè et de certaines localités, relatives à plusieurs attaques à mains armées perpétrées au préjudice de nombreuses personnes, que son unité a décidé d’ouvrir une enquête sur la question pour mieux cerner le problème. « Après une longue période d’investigation et grâce à la franche collaboration de la population et de certaines victimes elles-mêmes, nous avons mis la main sur une bande composée de douze individus », a confié le commissaire principal Patrice Yéyé relevant que le cerveau de ladite bande est Hamidou Dicko. A l’écouter, c’est ce dernier qui est chargé d’identifier les sites à visiter, décide du choix des hommes, planifie et coordonne toutes les opérations sur le terrain. « Il est réputé pour sa violence et n’hésite pas à violer ses victimes de sexe féminin », a-t-il laissé entendre. Parmi la douzaine, le commissaire Yéyé a souligné qu’il y a des multirécidivistes comme Oumar Nikéma alias Jean Paul Vieux Père, le plus dangereux et le plus expérimenté du groupe. Les autres membres sont : Moussa Sanou, Paulin Ilboudo, Oumarou Ouédraogo, Hamidou Ouédraogo alias Vegas, Dê Momo, Hervé Bationo, Bienvenue Sawadogo, Daniel Compaoré et Pierre Bélem. Des dires de M. Yéyé, le mode opératoire de la bande consistait d’abord à sillonner la ville et les campagnes de jour à la recherche d’un site. Une fois celui-ci identifié, c’est le cerveau en la personne du nommé Dicko qui choisit les hommes selon leur compétence et leur communique l’heure et le point du rendez-vous. « La dernière phase consiste à passer à l’action. A ce niveau et pour ce qui est des domiciles, la bande utilise la ruse, sonnant à la porte, en se faisant passer pour des policiers ou des gendarmes. Dès que les occupants ouvrent, ils sont immédiatement neutralisés et toute la maison est passée au peigne fin pendant une heure », a-t-il expliqué tout en ajoutant que dans toutes les opérations, les délinquants n’hésitent pas à violer femmes, jeunes filles et domestiques de la maison. Dans les maisons de tolérance, ils enferment tous les employés dans une chambre et chaque victime qui arrive est maîtrisé, dépouillé et enfermé. Le commandant de l’UIPN a profité de l’occasion pour lancer, une fois de plus, un appel à toute la population afin qu’elle fasse confiance aux forces de défense et de sécurité en dénonçant tous cas suspect constaté en appelant le 1010, le 17 ou le 16. « Nous recommandons la prudence. Ne faites confiance d’emblée à personne, surtout pas aux inconnus », a conseillé Patrice Yéyé.


Sidgomdé
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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