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Economie burkinabè en 2015
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  Sidwaya




L’institut Free Afrik a animé une conférence de presse sur une étude portant sur l’économie mondiale et burkinabè, le vendredi 15 janvier 2016 à Ouagadougou.

Les crises socio-politiques et la conjoncture mondiale ont eu des impacts sur l’économie burkinabè. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée par l’institut Free Afrik, ce vendredi 15 octobre 2016 à Ouagadougou. Pour le directeur exécutif de l’institut, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, la chute des prix des matières premières telles que l’or et le coton a affecté les recettes d’exportations au Burkina Faso. A ce niveau, il faut préciser, a-t-il poursuivi, la bonne nouvelle vient de la baisse importante et durable du cours du pétrole, ce qui a permis d’amoindrir la facture d’importation considérée comme un poids dans l’économie nationale. Concernant les crises socio-politiques, l’institut Free Afrik relève qu’elles ont eu une ampleur plus décisive bien qu’en dernière analyse, le pays s’en est bien sorti avec une croissance de 5% en 2015. « L’insurrection populaire, la difficile et incertaine transition, les troubles politiques, les mouvements sociaux, le coup d’Etat manqué de septembre 2015 et l’agenda électoral ont renforcé l’attentisme des investisseurs locaux et étrangers», a soutenu le directeur exécutif de l’institut Free Afrik. A cela s’ajoutent le terrorisme ainsi que les conséquences de la maladie à virus Ebola qui ont causé des dégâts importants en 2014 et 2015 dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la culture et de l’artisanat, à entendre M. Ouédraogo. Au regard de ce tableau peu reluisant, l’Institut d’analyse économique propose une série de mesures à prendre en compte afin de mettre le Burkina Faso sur les rails du développement. Il s’agit entre autres, de l’élaboration rapide d’un référentiel unique garantissant la cohérence des politiques publiques, la consolidation des réformes sur le long terme, la priorisation des priorités et la prise en compte de la question de l’emploi de la jeunesse. Les journalistes présents à la conférence de presse se sont intéressés à la croissance de 6 % en 2016 prévue par le Fonds monétaire international (FMI) et sur le nouveau code minier. Pour le Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, les prévisions de 6 % sont fondées sur des hypothèses comme la fin de la transition, l’organisation réussie des élections, l’avancée de la justice sur certains dossiers. Les auteurs de ces prévisions estiment, a-t-il remarqué, qu’il n’y aura pas de remise en cause sur le front socio-politique mais la question importante est de savoir quelle politique économique sera mise en place pour atteindre ce taux, a indiqué M. Ouédraogo. Concernant le nouveau code minier, il n’est certainement pas le meilleur des codes miniers a indiqué le directeur exécutif de l’institut Free-Afrik, cependant il est largement meilleur que l’ancien dans le contexte politique actuel.


Abdoulaye BALBONE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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