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Côte d’Ivoire : Soro perdu ? Le Burkina lance un mandat d’arrêt international contre lui
Publié le samedi 16 janvier 2016  |  Afrique 7
Soro
© Autre presse par DR
Soro Guillaume, Président de l’Assemblée nationale ivoirienne
résident de l’Assemblée nationale ivoirienne .




Soro est encore embourbé dans les démêlés judiciaires. Après l’affaire du mandat d’amener lancé contre lui par la Juge française Sabine Khéris dans le cadre de l’affaire Michel Gbagbo, c’est au tour de la justice burkinabè de lancer un mandat d’arrêt international contre le chef du Parlement ivoirien pour son implication dans le putsch manqué, d’après Jeune Afrique.

Qui en veut à Soro ?

Soro fait l’objet de poursuites judiciaires du côté du Burkina Faso. A la suite de l’affaire des écoutes téléphoniques qui retraçaient une conversation entre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne et Djibril Bassolé, ex-chef de la diplomatie burkinabè et proche de Blaise Compaoré, Ouagadougou vient de lancer un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro.

Ce mandat fait suite au coup d’Etat manqué de septembre dernier qui a failli de peu emporter le régime de transition conduit par Michel Kafando et Isaac Zida. Soro serait le principal commanditaire de ce putsch compte tenu du soutien logistique et financier qu’il aurait apporté aux Généraux Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré. Révélée au grand jour Théophile Kouamouo, journaliste d’investigation franco-camerounais, la bande-son incriminant les trois hommes a fait le tour de la toile et a crée de l’émoi aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso.

Toujours selon les informations recueillies par nos confrères de Jeune Afrique, un haut dignitaire du Faso proche du dossier a confié : « Ce mandat d’arrêt signifie qu’il est recherché par la justice burkinabè pour être entendu sur un certain nombre de faits qui lui sont reprochés »

Le ministre de la Sécurité sous l’ère de la transition avait déclaré à l’époque des faits que les écoutes téléphoniques n’étaient pas authentiques. Mais au moment où l’on pensait que l’affaire était classée, Isaac Zida, alors Premier ministre, a mis le pied dans le plat et a affirmé que cette bande-son était bel et bien authentique. La justice locale a lancé mi-décembre un mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré actuellement réfugié en Côte d’Ivoire dans l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.
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