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Des organisations professionnelles de médias burkinabè demandent des explications sur la détention de deux journalistes
Publié le vendredi 15 janvier 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : les troupes de Dédougou entrent à Ouaga
Mardi 22 septembre 2015. Ouagadougou. Les troupes de la garnison de Dédougou située à 250 km de Ouaga, ont fait leur entrée dans la capitale burkinabè en vue de désarmer les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en compagnie des troupes d`autres régions militaires




Des organisations professionnelles de médias burkinabè demandent à la justice militaire du pays des explications sur la détention de deux journalistes, Adama Ouédraogo dit Damiss et Caroline Yoda, détenus pour leur supposée implication dans l’affaire du putsch militaire du 16 septembre 2015, a appris APA, à travers un communiqué de presse.

Dans leur communiqué parvenu à APA, jeudi soir, ces organisations professionnelles de médias demandent à la justice militaire en charge du dossier, de "faire connaître dans les meilleurs délais les faits et actes que les journalistes ont commis et pouvant justifier leur implication dans la tentative de putsch de septembre 2015 suivie de leur incarcération à la prison militaire".

Les signataires du communiqué sont, entre autres, la Société des éditeurs de la presse privée du Burkina (SEP), l'Union nationale de l'audiovisuelle libre du Faso (UNALFA) et l'Union internationale de la presse francophone section du Burkina (UPF/BF).

Les responsables de ces organisations professionnelles de presse disent avoir entrepris deux visites à la Maison d'arrêt et de correction de l'armée (MACA) auprès des journalistes Caroline Yoda et Adama Ouédraogo dit Damiss respectivement journalistes à la chaîne de télévision privée BF1 et au quotidien privé L'Observateur Paalga.

‘'Ces missions se sont déroulées successivement le samedi 26 décembre 2015 et le samedi 9 janvier 2016. Celles-ci procèdent de la décision prise par les organisations professionnelles d'entreprendre un certains nombre de démarches dans le cadre de l'inculpation et de la détention des confrères et tel que cela avait été énoncé dans leur premier communiqué relatif à cette affaire'', peut-on lire dans le communiqué.

Le même document précise que les objectifs de ces visites aux confrères détenus étaient, "d'une part, de recueillir des informations sur les circonstances de leur arrestation et du déroulement de procédure ainsi que des conditions de leur incarcération, d'autre part, témoigner aux confrères, qui bénéficient de la présomption d'innocence, une certaine solidarité".

"Au terme de ces deux visites au cours desquelles les membres de la délégation ont pu échanger physiquement avec les confrères détenus, l'on note que les conditions de détention sont globalement acceptables", souligne-t-on.

Toutefois, les organisations professionnelles signataires du communiqué expriment leur vive préoccupation quant au sort des confrères en détention. C'est pourquoi, elles demandent des explications.

Elles invitent également la justice militaire à "examiner sérieusement le cas de santé du confrère Adama Ouédraogo dit Damiss (qui serait souffrant, Ndlr)" et réclament "urgemment des dispositions de sécurité convenables pour la garde nocturne de la consœur Caroline Yoda".

ALK/od/APA
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