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Lutte contre le mariage d’enfants : Les élèves de Solenzo sensibilisés
Publié le jeudi 14 janvier 2016  |  Sidwaya
CDP
© aOuaga.com par A.O
CDP : la coordination des élèves et étudiants face à la presse
Dimanche 16 février 2014. Ouagadougou. La coordination des élèves et étudiants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale




La direction générale de la promotion de famille et des services spécialisés du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a organisé, mercredi 30 décembre 2015 à Solenzo, un panel sur le mariage d’enfants. Y ont pris part, les élèves venus de dix établissements scolaires de la localité.

Les participants ont eu droit à trois communications au cours du panel organisé, le 30 décembre 2015, à Solenzo par la direction générale de la promotion de la famille et des services spécialisés du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. Dans la première communication, le directeur provincial de l’action sociale des Banwa, Bertrand Bonzi s’est appesanti sur le rôle des différents acteurs oeuvrant pour l’abandon du mariage des enfants. Comme acteurs, on peut citer les services de l’action sociale, de la justice, de la sécurité. La direction provinciale de l’action sociale joue un rôle de prévention face au phénomène, à travers la sensibilisation des populations, la formation et le plaidoyer, a indiqué M. Bonzi. Et de souligner qu’outre ce rôle de prévention, l’action sociale intervient dans la prise en charge des victimes. Cette prise en charge se manifeste à travers l’enregistrement, la prise en charge psychosociale et la dénonciation. Quant aux forces de sécurité, elles participent à la lutte par la sensibilisation, et l’arrestation des auteurs de mariage d’enfants. La justice intervient, elle, dans le jugement et la condamnation des auteurs. Aux côtés de ces acteurs institutionnels, l’administration des établissements, le corps professoral, les associations et les élèves ont également un rôle à jouer dans la lutte. Ces acteurs doivent contribuer, à travers une mission d’observation, de veille, de surveillance et de dénonciation, a laissé entendre Bertrand Bonzi. Dans la seconde communication, le directeur général de la promotion de la famille et des services spécialisés, Eric Coulibaly s’est entretenu avec les élèves sur l’état des lieux du mariage d’enfants au Burkina Faso. Selon l’exposant, le mariage des enfants est toute union qui concerne une fille ou un garçon qui n’a pas atteint l’âge légal requis de 18 ans, conformément à la disposition de la Convention relative aux droits de l’enfant. Il a relevé que les causes d’une telle pratique sont multiples, à savoir entre autres, la pauvreté, les raisons socioculturelles, la crainte de la survenue d’une grossesse avant le mariage, l’ignorance. Le mariage d’enfants a de nombreuses conséquences négatives, a ajouté le conférencier. Des pistes de solutions ont été proposées par Eric Coulibaly. Il s’agit de la promotion de l’éducation des filles, la création d’opportunités économiques pour les filles non scolarisées, l’adoption de textes interdisant la pratique. Le dernier thème abordé a porté sur la responsabilité des jeunes face à leur sexualité.
Dans son exposé, le Dr Oumar Ouattara a fait savoir que l’adolescence est une période d’opportunités et de risques. Certains facteurs tels la famille, la scolarité, l’amitié, les croyances et les comportements à risques peuvent influencer positivement ou négativement la sexualité des adolescents. Il a par conséquent invité les élèves à faire en sorte que leur adolescence soit une période d’opportunité.

Moussa BARRO
AIB/Boromo
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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