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Programme de développement stratégique de l’éducation de base
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  Sidwaya
Education
© aOuaga.com par A.O
Education de base : première session du comité de pilotage du PDSEB
Jeudi 23 juillet 2015. Ouagadougou. Le comité national de pilotage du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) a tenu sa première session placée sous le thème "Bilan de la mise en œuvre du continuum dans le contexte de la réforme du système éducatif : Etats des lieux et perspectives"




L’atelier de restitution de l’étude de mise en œuvre du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) dans quatre communes de deux provinces du Centre-Sud et du Centre-Ouest a eu lieu le 12 janvier 2016, à Ouagadougou.

Œuvrer à une plus grande appropriation du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) par les acteurs de terrain afin de stimuler une réelle implication de ces derniers dans la mise en œuvre dudit programme. C’est le premier volet de recommandations de l’étude sur la mise en œuvre du PDSEB dans quatre communes de deux provinces. L’étude préconise également d’élargir les concertations avec le privé et de créer des conditions d’une meilleure collaboration afin de réduire les goulots d’étranglements au niveau du post primaire, liés aux conventions, vacations et bail des salles d’emprunt, développer la mobilisation des ressources pour le volet formation et encadrement afin d’apporter des ressources conséquentes au CEB et DPENA. Ces recommandations sont adressées au MENA. L’étude a couvert les communes de Kombissiri et Doulougou dans le Bazega, Sapouy et Bakata dans le Ziro. Elle a été réalisée par Altitudes Internationales sous l’ordre de la Coalition nationale Education pour tous. Elle été menée entre le 26 novembre et le 15 décembre 2015. Et a été restituée au cours d’un atelier, le 12 janvier 2016, à Ouagadougou. Du rapport d’étude présenté par le directeur général de Altitudes Internationales, Athanase Nikièma, il est ressorti plusieurs résultats, notamment au niveau des infrastructures et des équipements. Dans la province du Ziro, il y a 81 écoles et 322 salles de classes dont 75 sous paillote et 2 en banco soit 23,29%, 220 logements d’enseignants dont 45 en banco, soit 20,45%. A noter que sur les 81 écoles, 17 sont dépourvues de latrines. A propos des besoins en infrastructures dans cette province, 75 salles de classe doivent être construites, 102 nouveaux logements sans tenir compte de ceux construits en banco (45) soit un total de 147 logements, 17 latrines (au moins) dans les 17 écoles qui n’en possèdent pas. Dans le Bazega, les résultats donnent 7 classes sous paillote, une en semi dur pour un total de 344 classes soit 2,32%, 123 logements dont 2 en semi-dur et 12 en banco et 66 latrines pour 86 écoles donc 20 écoles dépourvues. Pour les besoins, l’on note la construction de 7 classes et de 23 latrines dans les 20 écoles. « Les besoins réels ne sont pas pris en compte, voilà pourquoi il y a beaucoup de classes sous paillotes. Le nombre va croissant car même si une école n’est pas construite, on ne refuse pas de l’ouvrir. Il y a également une inadaptation des infrastructures éducatives par rapport aux objectifs du PDSEB en matière d’éducation inclusive (pas de rampes d’accès et latrines appropriées », a déduit M. Nikièma.

Pour une implication de tous les acteurs

Pour ce qui concerne les équipements, le rapport laisse percevoir que Sapouy et Bakata ont besoin de 36 forages, 1620 tables-bancs et de 285 planches. Quant aux communes de Kombissiri et de Doulougou, l’on a relevé un besoin de 48 forages, 3 cantines et 3468 tables-bancs. « Des efforts ont été faits. L’Etat paie des frais qui complètent ce que donnent les COGES. Mais, il y a des problèmes : des établissements n’ont pas pu avoir des notes parce que les vacataires ont refusé de les donner sans être réglés. Une similitude se dégage au niveau des 4 communes en termes de besoins en réalisations dans le post primaire notamment, tout est pratiquement à construire et à équiper », a dit Athanase Nikièma. C’est pourquoi, il a formulé des recommandations aux Organisations de la société civile et aux collectivités en plus du MENA. Il s’agit entre autres d’intensifier la collaboration en formalisant les concertations avec les acteurs de l’éducation à tous les niveaux (responsables et encadreurs, parents, OSC) et de maintenir les actions d’accompagnement aux acteurs locaux (DPENA et CEB) dans l’encadrement et le suivi notamment les formations et l’appui logistique. Prévue pour couvrir la période de 2012 à 2021, le PDSEB intervient dans ce contexte et ses défis majeurs sont : continuer à améliorer la qualité des apprentissages qui reste relativement médiocre au primaire, veiller à ce que la qualité ne se dégrade pas au post-primaire suite à l’accélération massive attendue de la transition entre les cycles primaires et post-primaire, accroître les infrastructures et le nombre d’enseignants et le matériel didactique approprié qui manquent dans plusieurs écoles, accroître la complémentarité des acteurs pour des interventions synergiques.


Gaspard BAYALA
gaspardbayala87@gmail.com
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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