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Audiences présidentielles : le Président du Faso reçoit les premiers responsables d’institutions de l’Etat
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  Service d’Information du Gouvernement
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© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel dans la matinée du lundi 11 janvier 2016




Le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 à Ouagadougou, plusieurs responsables d’institutions et structures étatiques.
Ils ont fait au chef de l’Etat le point sur le fonctionnement de leurs institutions ainsi que les dossiers en cours et ont reçu des conseils et des instructions pour mieux orienter leurs actions.
Le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, a indiqué à sa sortie d’audience que les échanges ont porté sur la bonne gestion de la chose publique. Selon lui, le Président Roch Marc Christian Kaboré a indiqué sa volonté de voir les actes de corruption et de mauvaise gestion sanctionnés. « Cela veut dire qu’il se préoccupe de la suite à donner aux recommandations des rapports de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Le président du Faso a montré sa volonté de lutter contre la corruption et nous nous félicitons de cet état d’esprit parce que cela montre que nous avons les coudées franches pour agir envers ceux qui doivent de l’argent à l’Etat», a soutenu le contrôleur général d’Etat. Et d’ajouter : « La question importante est que le Président du Faso a souhaité qu’un audit soit fait sur la gestion de la Transition. »
Cette volonté du président rencontre celle des autorités de la Transition, puisque le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, avait déjà adressé une correspondance à l’ASCE-LC pour demander un audit sur la gestion de la Transition. Il y a donc une convergence de volontés qui veut qu’une culture de la redevabilité s’installe au Burkina Faso ». Pour Luc Marius Ibriga, cet audit est une nécessité parce que toute personne qui gère des biens publics doit s’attendre à rendre compte.
Le Contrôleur général d’Etat a annoncé aussi que le rapport 2014 de son institution est prêt et sera déposé auprès du président du Faso dans les jours à venir.
Le président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré a indiqué qu’il a été question de faire au chef de l’Etat le point sur l’état des activités de la Cour des comptes et voir comment l’institution peut contribuer au renforcement de la gestion des différentes structures étatiques. Selon M. Traoré, la mission de la Cour des comptes est de conseiller le chef de l’Etat et le gouvernement en matière de gestion des finances, d’assister le parlement dans l’exécution et le contrôle de la loi de finance. Selon le président de la Cour des comptes, le chef de l’Etat a donné des orientations pour une saine gestion des biens publics.
L’inspecteur général des finances, Monsieur Moussa Dama, a aussi fait au Président du Faso le point des activités menées dans sa structure. En tant que structure de contrôle, il était de bon ton, à entendre M. Dama, de donner au nouveau président une vision d’ensemble sur la gestion des finances publiques.
Le président du Conseil constitutionnel, Monsieur Kassoum Kambou, a soutenu qu’il s’est agi d’une visite de courtoisie et de prise de contact avec le nouveau chef de l’Etat.
« En tant qu’institution qui partage les mêmes pouvoirs que le chef de l’Etat, il était bon que nous effectuons cette visite de courtoisie. Le chef de l’Etat, tout comme le Conseil constitutionnel, est le garant de la Constitution, cette prise de contact était donc nécessaire », a affirmé Kassoum Kambou.
Le président de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes, Monseigneur Paul Ouédraogo, a échangé avec le Président du Faso pour lui présenter les grandes lignes des réformes proposées par le rapport de son institution et examiner leur mise en œuvre.
Monseigneur Paul OUEDRAOGO, a dit être venu lui rendre « une visite de courtoisie et le féliciter pour son élection à la Présidence du Faso » et voir avec le Chef de l’Etat, la suite à donner au travail effectué par la Commission de la Réconciliation nationale et des Reformes : « Nous avons fini notre travail ; la suite sera assurée par le Haut Conseil de la Réconciliation et de l’Unité nationale. Il y a eu la loi organique qui été votée et publiée, il y a eu également la nomination des membres, il reste le dispositif pour que ce Haut Conseil se mette au travail. La deuxième structure c’est le secrétariat chargé du suivi de la mise en application des réformes. Il reste à voir comment la suite du travail de la Commission de la Réconciliation nationale et des Reformes pourrait être mise en route », a déclaré Monseigneur Paul OUEDROAGO.
Le Médiateur du Faso, Madame Alima Deborah Traoré/Diallo a souligné avoir renouvelé ses félicitations au Président du Faso pour son élection. « Nous avons parlé de l’institution et de ses acquis. D’abord, le fait qu’elle soit constitutionnalisée, et ensuite qu’une nouvelle loi organique a été adoptée », a souligné Mme Traoré.
Elle a ensuite fait cas du renforcement des représentations du Médiateur du Faso, avec le recrutement de 13 délégués dans les régions, parmi lesquels des femmes et a insisté sur l’importance de renforcer ces délégations.
Les actions de l’institution dans la recherche de la cohésion sociale et en matière de promotion de la paix ont été abordées ainsi que les difficultés financières de son institution.
La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané est également allée dans le même sens, en exposant les missions et les défis de son institution au Président Kaboré. « La CIL a pour mission principale de protéger les données personnelles des citoyens, en matière de traitement informatique ou pas. Ces données ne doivent pas être utilisées à tort, et la loi prévoit des sanctions pour les contrevenants », a rappelé Marguérite Ouédraogo/Bonané.
Toutefois, a-t-elle fait remarquer, la CIL est toujours à la recherche d’un statut « clair » pour mieux accomplir sa tâche. « La loi portant protection des données à caractère personnel est encore muette sur le statut de la CIL. Alors que nous cherchons à ce que l’ancrage institutionnel de la CIL soit précisé. Il faut que nous ayons un statut clair pour bien fonctionner. Nous devons être dotés d’un certain nombre de moyens, dont nous ne disposons pas actuellement », a affirmé la présidente de l’institution.

Le Service d’information du Gouvernement
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