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Burkina: les députés adoptent une proposition de règlement régissant le fonctionnement de l’Assemblée nationale
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Nouvelle Assemblée nationale : Salif Diallo élu président
Mercredi 30 décembre 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition. La séance inaugurale de l`Assemblée nationale issue des législatives du 29 novembre dernier a été marquée par la validation des mandats des 127 nouveaux députés et l`élection du président en la personne de Salif Diallo qui a obtenu 78 voix contre 40 à son adversaire Adama Sosso




Les députés de l’Assemblée nationale du Burkina ont adopté lundi à l’unanimité une proposition de règlement de 173 articles qui régira le fonctionnement de l’organe législatif durant les cinq ans de leurs mandats, lors d’une plénière à Ouagadougou.

Proposé par une commission ad hoc de 22 membres de différents partis qui composent l’Assemblée nationale, ce règlement devrait permettre aux députés de travailler dans la cohésion et dans l’intérêt de la nation, selon le président de l’organe législatif Salifou Diallo.

Ce règlement qui a fait l’unanimité au sein de l’hémicycle, propose l’élection d’"un président, cinq vice-présidents, huit secrétaires parlementaires et deux questeurs" pour la composition du bureau de l’organe législatif du Burkina. Les membres de ce bureau devraient être élus mardi, a indiqué M. Diallo face aux députés.

Aussi, ce document prévoit "dix députés" au minimum pour former un groupe parlementaire et la mise en place de "six commissions générales par l’Assemblée nationale".

Le règlement stipule également que "le député dont le mandat n’a pas été validé, qui fait l’objet de poursuites judiciaires et d’une inculpation avec mandat de dépôt, est remplacé par le suppléant".

A l’installation des membres de l’Assemblée nationale, le 30 décembre 2015, deux députés "impliqués dans des affaires de justice" n’ont pas répondu à l’appel.

Ce document qui constitue désormais comme une charte de l’Assemblée nationale, exige des députés de la "déontologie, d’éthique et de la discipline". Ils devraient aussi "exécuter l’hymne national, le Dit-Taa-Niyè, et observer un temps de recueillement en la mémoire des illustres disparus de la nation lors de la cérémonie d’ouverture de chaque session parlementaire ordinaire".

"Les députés doivent agir dans le seul but de rechercher le bien commun de la nation et des citoyens qu’ils représentent, à l’exclusion de toute satisfaction d’un intérêt privé ou de l’obtention de faveurs personnelles ou clanique", lit-on dans le document en son article 76.

Selon le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, les débats devraient être "francs et transparents" durant leurs mandants.

Les députés post-transition ont été élus lors des élections législatives du 29 novembre. Leur élection et celui du président du Burkina (Roch Kaboré) marque ainsi le retour du pays à une vie constitutionnelle normale après 13 mois de transition mise en place à la suite de l’insurrection populaire qui a poussé le président Blaise Compaoré à la démission le 31 octobre 2014.

DZO
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