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Utilisation du gaz butane dans les taxis : « Nous demandons à l’Etat de nous aider avec des techniciens »
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  Le Quotidien
Syndicat
© Autre presse par DR
Syndicat national des taximen : Oumarou Kiéma slalome entre le CDP et le MPP




Les membres du Syndicat national des taximen et transports urbains du Burkina (SNTTUB) ont présenté leurs vœux à leur premier responsable, le dimanche 10 janvier 2016, à Ouagadougou. Un moment choisi pour eux pour faire le bilan de l’année qui vient de s’écouler et envisager desperspectives pour la nouvelle.
«Le Syndicat national des taximen et transports urbains du Burkina présente à vous et à votre famille, les vœux les meilleurs, de santé, de prospérité, de longévité… ». C’est en ces termes que le secrétaire général, Urbain Yougbaré a présenté les vœux des membres réunis au sein du Syndicat national des taximen et transports urbains du Burkina, le dimanche 10 janvier 2016. Porté sur les fonts baptismaux en juillet 2015, ce syndicat a mené ses activités comme elle l’entendait au profit de ses membres, malgré certaines difficultés rencontrées sur le terrain. Cette présentation de vœux était aussi l’occasion pour le SG de faire le bilan de un an d’existence de la structure.
« Après la réception de notre récépissé nous avons fait notre première assemblée générale. Au moment où nous tenons cette assemblée, nous avions dit à l’époque qu’il faut que nous menions beaucoup d’activités. Effectivement, dès l’entame de notre programme, nous avons organisé une visite des taxis au CCVA et un don de sang, qu’il faut dire qu’elle a été une réussite totale », a indiqué Urbain Yougbaré. Pour lui, C’est un bilan positif parce que sur l’aspect du nombre d’adhérents, la SNTTUB est aujourd’hui à environ 700 membres. Et il ose cependant croire que 2016 sera une année où le nombre d’adhérents pourra doubler voire tripler. Au nombre des perspectives pour 2016 il a confié que sa structure va travailler à renforcer les activités dans le domaine du taxi et avec les nouvelles autorités ils vont tenter une collaboration pour que l’activité des taximen se déroule dans les meilleures conditions.

L’utilisation du gaz butane dans les taxis

De nombreux taxis communaux utilisent le gaz butane subventionné par l’Etat et destiné aux ménages en remplacement du carburant conventionnel. Selon le SG du SNTTUB, Urbain Yougbaré, son utilisation dans les taxis est plus économique pour les taximen. Il pense cependant qu’avec les nouvelles autorités, il faut négocier afin que son usage dans les taxis soit autorisé.
Quant à l’hôte du jour, le président du SNTTUB, Oumarou Kiéma, il s’est réjoui de cette visite quelque peu spontanée de la part de ses camarades de lutte et de travail. « Mes camarades de travail et de lutte sont venus me présenter leurs vœux et cela me va droit au cœur a priori et pour cela je les remercie et je profite leur demander de continuer la lutte parce qu’elle n’est pas finie, parce que la lutte syndicale est un travail de longue haleine. Aussi un an après, je trouve que le travail est très satisfaisant. S’il y a une chose qu’il faut retenir, c’est qu’après un an d’activité de la structure beaucoup de choses ont été faites et beaucoup aussi reste à faire », a-t-il fait savoir. En outre, il a déclaré que l’année 2016 sera pour son syndicat une année de lutte parce qu’il y a trop de problèmes à l’image du renouvellement du parc, des tracasseries policières sur les routes, mais ce qui impacte le plus l’activité actuellement, c’est la question de l’utilisation du gaz butane dans les taxis. « Nous demandons à l’Etat qui subventionne le gaz pour les ménages de le faire pour nous aussi, de nous trouver des techniciens. L’activité du taxi lutte de façon sensible contre le chômage. Je suis sûr d’une chose c’est que plus de 1000 personnes risquent de se retrouver sans boulot si toutefois on interdit l’usage du gaz. Alors pourquoi ne pas nous aider à bien structurer ce secteur promoteur d’emploi ? », a sollicité le président Kiéma.
Sur le sujet relatif aux taxis-motos, le président a indiqué que la régulation a déjà été faite par les autorités. Ces derniers ne doivent pas rouler au-delà de 18h et l’engin ne doit pas être utilisé comme un moyen de transport en commun1

Par Ibrahima ZALLE
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