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Sidwaya N° 7432 du 6/6/2013

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Industries extractives au Burkina Faso : L’employabilité des nationaux, objet d’étude
Publié le jeudi 6 juin 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Dr Moses K. Kambou directeur exécutif de l’ONG ORCADE


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L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) a organisé, les 4 et 5 juin 2013 à Ouagadougou, un atelier de restitution de l’étude sur l’emploi des nationaux dans les sociétés minières.

Le secteur minier est un gros pourvoyeur d’emplois, mais les données sont peu maîtrisées. L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), pour mieux y voir, a commandité une étude sur l’emploi des nationaux dans les sociétés minières et les stratégies de collaboration entre les acteurs miniers.
Les résultats ont été présentés les 4 et 5 juin 2013, au cours d’un atelier à Ouagadougou. Pour le directeur exécutif de l’ONG ORCADE, Dr Moses K. Kambou, outre les revenus de la production de l’or, le secteur minier contribue également à la résolution du problème de l’emploi au « pays des Hommes intègres ». « La question de l’emploi constitue un des problèmes conflictuels sur les sites miniers entre compagnies minières et les communautés riveraines », a souligné le directeur exécutif de l’ONG ORCADE. Selon les populations riveraines des sites miniers a-t-il poursuivi, la procédure de recrutement n’est pas transparente et le nombre de personnes recrutées est insuffisant. « Ainsi, c’est pour mieux appréhender la problématique que trois structures de la société civile à savoir l’ONG ORCADE, RAJIT, et Min’Alerte ont initié une étude sur la question en lien avec les compagnies minières », a-t-il relevé. Pour ce faire, les études ont été menées sur deux compagnies minières que sont Essakane S.A. et Kalsaka mining. Le choix de ces compagnies s’explique, selon lui, par le fait qu’elles font partie des premières mines d’or au Burkina et par conséquent, devraient disposer d’une expérience en matière d’emploi des nationaux. Il a par ailleurs souligné que les études ont porté sur le nombre de personnels-cadres et techniciens et les postes occupés par les Burkinabè dans ces compagnies. Aussi, l’enquête s’est penchée sur le respect des clauses contractuelles en matière d’emploi des nationaux.
Le conseiller technique du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Arsène Armand Hien a souligné que l’Etat burkinabè ne ménage aucun effort pour la résolution du problème de chômage. « Aujourd’hui, la question d’emploi est très sensible de telle sorte que même les pays en développement et industrialisés en font une préoccupation », a t-il insisté. Cependant, il reste confiant que les résultats de cet atelier apporteront beaucoup à la résolution de ce conflit entre les populations riveraines et les sociétés minières. « Nous attendons des participants, des contributions pour enrichir l’étude qui évoque un sujet qui constitue aujourd’hui une grande préoccupation au Burkina », a conclu M. Arsène Armand Hien.

Germaine TECKA
(Collaboratrice)

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