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Unité nationale et réconciliation: bientôt la mise en route du haut conseil
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  FasoZine
Monseigneur
© Présidence par D.R
Monseigneur Paul Ouédraogo, président de la Commission de la Réconciliation nationale et des Reformes (CRNR), a été reçu en audience dans la matinée du lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




Mgr Paul Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger et président de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) sous la Transition, a rencontré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ce lundi 11 janvier 2016 à Ouagadougou. Objectif de cette audience : examiner avec le président du Faso, les voies et moyens pour un meilleur suivi du travail de la CRNR.

Après avoir clos ses travaux et déposé son rapport entre les mains des autorités de la Transition, la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) que dirigeait Mgr Paul Ouédraogo n’existe plus officiellement. Mais pour la bonne conduite des recommandations et le suivi des 5 065 dossiers déjà enregistrés, il a été créé le 6 novembre par loi organique, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), structure rattachée à la présidence du Faso.

Ce Haut conseil, dont les 21 membres sont déjà nommés, poursuivra le travail réalisé par la CRNR. Il a pour mission de mettre en œuvre les recommandations formulées par la sous-commission Vérité, Justice et Réconciliation nationale et d’assurer, entre autres, le traitement des 5065 dossiers déjà enregistrés et les dossiers en cours d’enregistrement pour y apporter des solutions appropriées, rechercher et situer les responsabilités sur les crimes et toutes autres violations graves des droits humains à caractère politique non encore élucidés de 1960 à 2015.

Pour Mgr Ouédraogo, il ne reste donc que le dispositif pour « que ce Haut conseil puisse se mettre au travail ». A côté de cette structure qui a un mandat de 5 ans, il y a le Secrétariat technique chargé du suivi de la mise en application des réformes.« C’était pour voir comment et assez rapidement, la suite du travail de la CRNR pouvait être mis en route », a affirmé le prélat pour qui le président Roch Marc Christian Kaboré est disposé à s’inspirer des conclusions faites par sa commission.

Bien avant Mgr Ouédraogo, le président du Faso a reçu Kassoum Kambou, le président du Conseil constitutionnel. A sa sortie d’audience, M. Kambou a affirmé à la presse être venu prendre contact avec le président nouvellement investi.

« Vous savez que le Chef de l’Etat, en tant que président du Faso, est le garant de la Constitution, donc garant des droits de liberté des citoyens, tout comme le Conseil Constitutionnel. Il était bon qu’il y ait cette prise de contact pour voir comment des actions coordonnées peuvent être menées pour que la Constitution soit effectivement garantie et que le droit soit aussi garanti à tous les citoyens et habitants du Burkina Faso » a-t-il affirmé. La série des audiences devait se poursuivre dans la soirée avec le Médiateur du Faso et la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés.

Dimitri Kaboré
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