Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Risques d’affrontements à Mantougou: «La situation est sous contrôle» (Police)
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  AIB
Le
© Autre presse par D.R
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a présidé, le 31 juillet 2015 à Ouagadougou, la cérémonie de sortie de la promotion "Ouédraogo Pegdwendé Emeline" de l`Ecole nationale de la police




Fada - Les risques d’affrontements liés à l’intronisation d’un nouveau chef traditionnel à Mantougou, localité située à une quinzaine de kilomètre de Kantchari (Est), sont sous contrôle, selon les autorités.

Dimanche matin, le portail d’information lefaso.net, citant des ressortissants de Mantougou, s’inquiétait d’«un affrontement imminent» entre deux clans qui se disputent depuis 2012 le trône du village.

Des sources proches des autorités policières et communales de Kantchari ont confié à l’AIB, que la situation est sous contrôle et que le calme est revenu dans cette bourgade.

Selon une source digne de foi, le déploiement tôt le matin de ce dimanche 10 janvier, des forces de sécurité, notamment les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), a ramené le calme dans le village qui était au bord d’un affrontement fratricide.

«La sécurité est arrivée au bon moment (c’est-à-dire au moment) où le camp contestataire s’apprêtait à faire les rites. La police leur a donné 30 mn pour libérer les lieux et c’est ce qui futfait», rapporte une source à Mantougou.

Selon plusieurs récits, tout est parti du décès du chef du village de Mantougou en 2012 et du déclenchement du processus de désignation de son successeur.


«Justin M.Lompo a été désigné par les sages du village de Mantougou et le 4 juillet 2015, il a été couronné chef du village par le chef de Matiacoali, comme il est de coutume.
Le 5 juillet 2015, soit le lendemain, Boukari Y. Lompo est, à son tour, couronné par une autre grande famille à Mantougou», poursuit notre source.

En rappel, au regard des risques d’affrontements, le préfet-président de la délégation spéciale de la commune de Kantchari avait signé un arrêté interdisant toute forme de manifestation dans le village.

Au Burkina Faso, les querelles autour de la chefferie traditionnelle ont souvent endeuillé des familles. En mars 2012 à Guenon (Centre-sud), un conflit similaire avait occasionné une dizaine de tués et près d’un millier de déplacés.

Agence d’Information du Burkina

mc/taa
Commentaires