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Sommet de l’UEMOA à cotonou : un «p’tit bleu» venu de Ouaga
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  L`Observateur Paalga
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© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part le 8 janvier 2016 à Cotonou au Bénin, au 11e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN)




Pour l’histoire, c’est à Cotonou que le président Roch Marc Christian Kaboré a effectué sa première sortie hors du Burkina Faso en tant que chef de l’Etat. Dans la capitale économique béninoise, le vendredi 8 janvier 2016, le président du Faso a pris part, au pas de course, aux côtés de ses pairs, à deux sommets, celui de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et celui de l’Autorité du bassin du Niger (ABN). Concernant l’UEMOA, les chefs d’Etat ont prorogé de six mois, un lenga ou bonus, le mandat des commissaires et du président de la Commission, viré l’ensemble des juges de la Cour de justice et, à l’unanimité, porté le président Alassane Ouattara à la tête de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette institution d’intégration sous-régionale.

Cette conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, 19e du genre, était d’une importance capitale qui commandait la participation de chacun des présidents des huit Etats membres, eu égard aux dossiers inscrits à l’ordre du jour. A l’exception du Bissau-guinéen qui s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, près d’une dizaine de dossiers majeurs attendaient d’être examinés et tranchés par les chefs d’Etat. Entre autres dossiers, ceux relatifs au mandat des commissaires et à l’élection du président de la Commission de l’UEMOA ; à la crise qui secoue la Cour de justice de l’UEMOA ; à la revue annuelle des politiques de l’Union ; à la présentation du rapport annuel de la Commission sur l’état de l’Union ; etc.

C’est le palais des Congrès de Cotonou qui a abrité les travaux de ce 19e sommet de l’UEMOA. La cérémonie d’ouverture des travaux a été ponctuée par deux allocutions. D’abord celle du président du conseil des ministres de l’Union, Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal.

Amadou Bâ a noté que, tirée par le BTP (Bâtiment et travaux publics), l’activité économique a été bien orientée ces 12 derniers mois dans l’espace UEMOA qui a enregistré en 2015 un taux de croissance de 6,6%. Dans le même temps, l’inflation a été si faible au point que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a maintenu ses taux directeurs à un niveau très bas. Le ministre sénégalais a indiqué, entre autres mesures, la décision de la banque centrale de renforcer les établissements financiers et de crédits en augmentant le capital des banques ; de réglementer la monnaie électronique (en forte croissance dans l’espace de l’Union), de produire des textes pour plus d’efficacité dans la lutte contre le blanchiment de capitaux.



Une croissance de 7,2% attendue en 2016



Justement, à propos des textes, Amadou Bâ a confirmé la poursuite des chantiers de réformes en vue de l’harmonisation et de la réglementation dans différentes activités relevant des métiers et professions du secteur privé. Cette volonté d’harmonisation a également concerné le secteur public à travers notamment des réformes des politiques, des programmes et des projets communautaires.

La mise en œuvre du Programme économique régional (PER) se poursuit tandis que le Programme stratégique pour la paix et la sécurité dans l’Union est en cours d’opérationnalisation.

La sécurité alimentaire des populations, selon le président du conseil des ministres, est une priorité cardinale. La production d’énergie verte l’est aussi avec la mise en place annoncée de grandes centrales solaires dans différents pays de l’Union. Tout cela permettra de promouvoir l’énergie mixte dans notre zone.

Amadou Bâ a rendu un hommage à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) qui a investi plus de 272 milliards dans le financement des pays de l’Union. Cette banque qui est d’ailleurs bien notée par les agences internationales de notation (Fitch et Moody’s) a, en conséquence, les coudées franches pour aller sur le marché mondial mobiliser les ressources au bénéfice des Etats membres de l’UEMOA. Cette manne peut servir non seulement à financer les chantiers des Etats, mais aussi à financer les PME/PMI, véritables soubassements du développement.

S’agissant des perspectives économiques de la zone, le président du Conseil des ministres a annoncé une amélioration du taux de croissance qui atteindra 7,2% en 2016. Pour profiter de cette croissance et la renforcer, l’Union, selon Amadou Bâ, doit intensifier les réformes afin d’approfondir l’intégration et de maintenir un climat social stable, inclusif et sécuritaire.



Yayi Boni salue son «cher ami et frère» Roch



Passant en revue l’élargissement du marché commun, les politiques sectorielles et appréciant le taux de croissance de la zone, le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, Boni Yayi, a déclaré que le processus d’intégration de l’Union se consolide à travers la mise en œuvre des programmes communautaires. Pour lui, «on doit, continuer d’avancer avec pragmatisme, poursuivre la simplification des procédures qui enclavent nos pays. On doit libéraliser la main-d’œuvre et les capitaux. Notre communauté est connue et notre monnaie est solide, alors accélérons l’intégration de nos marchés». A côté de cette intégration économique, Boni Yayi a plaidé pour l’intégration des peuples. Celle-ci passe aussi par les infrastructures qui interconnectent les peuples de la zone pour «consolider notre marche vers la prospérité partagée».

Mais c’est connu, il n’y a pas de développement sans stabilité et sécurité. Le président béninois a reconnu que la situation sécuritaire de la zone reste préoccupante avec les groupes armés qui sèment la terreur. Tout en exprimant la solidarité de l’Union à tous les peuples victimes du terrorisme, Yayi Boni a appelé à la solidarité entre Etats membres de l’Union car «seule une réponse collective peut assurer la quiétude et la sécurité aux populations».

Le président béninois n’a pas manqué de saluer l’arrivée de Roch Marc Christian Kaboré dans la famille. Il a alors salué son «cher ami et frère» pour sa brillante élection à la tête du Burkina Faso à l’issue d’un scrutin «paisible et transparent».

A l’occasion, Boni Yayi a fait ses adieux à ses homologues car il ne sera plus le président du Bénin d’ici la fin du premier semestre 2016.



Alassane Ouattara, nouveau président de l’UEMOA



Après la cérémonie d’ouverture, les chefs d’Etat se sont retirés dans la salle polyvalente pour le huis clos au sortir duquel d’importantes décisions ont été anroncées. Parmi elles, on peut retenir le rappel des juges de la Cour de justice. Ainsi tous les juges sont renvoyés et chaque Etat devra désigner de nouveaux magistrats pour siéger dans cette institution judiciaire. En tranchant ainsi dans le vif, les chefs d’Etat ont résolu la profonde crise qui minait cette cour.

Normalement de nouveaux commissaires devaient être désignés à Cotonou. Mais finalement, il a été décidé de reporter cela au prochain sommet qui pourrait se tenir dans un délai de 6 mois. En attendant, le mandat des commissaires en poste a été prorogé. En conséquence, le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, demeure également en place. Mais au prochain sommet, la présidence de la Commission sera assurée par un Nigérien.

Pour ce qui est de la présidence en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, Boni Yayi a passé le témoin à Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire qui a été élu à l’unanimité par ses pairs pour diriger l’institution.

L’UEMOA compte 8 Etats membres de l’Afrique de l’Ouest qui ont décidé d’avoir un destin commun utilisant la même monnaie, le franc CFA : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo. Le siège de l’institution est à Ouagadougou.



San Evariste Barro

De retour de Cotonou au Bénin





Autorité du bassin du Niger

Un programme de plus de 4 200 milliards FCFA



Après donc le sommet de l’UEMOA, les chefs d’Etat ont entamé une 2e conférence, cette fois au sujet de l’Autorité du bassin du Niger (ABN). 11e du genre, cette rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de l’ABN a permis aux dirigeants des pays membres d’adopter le plan opérationnel 2016-2024 de l'Autorité du bassin du Niger. Ce plan intègre le plan d'investissement pour le renforcement de la résilience aux changements climatiques dans le Bassin du Niger pour un montant estimé à plus 4 285 milliards de Francs CFA.

Au cours de cette conférence, Muhammadu Buhari du Nigeria a été élu à l’unanimité, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’ABN en remplacement de Boni Yayi.

Les chefs d’Etat ont nommé la Tchadienne Toupta Bouguema au poste de Secrétaire exécutif de l’ABN.

La 12e conférence se tiendra en janvier 2017 à Abuja au Nigeria.

L’ABN a été créée en 1980 après plusieurs concertations et coopérations depuis le début des années 1950 entre les pays membres pour une gestion optimale et intégrée des ressources du bassin du fleuve Niger. Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad sont les 9 pays qui ont participé à la création de l’ABN, en remplacement de l’Acte de Niamey relatif à la Navigation et à la Coopération économique entre les Etats du Bassin du Niger pour assurer une exploitation durable du fleuve Niger et ses affluents et améliorer les conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés.



E. B.



L’adieu de Boni Yayi à ses homologues

«Avec chacun de vous, j’ai beaucoup appris»



«Mes chers collègues, en ce moment où je me prépare à quitter mes fonctions, je voudrais exprimer toute ma gratitude au nom du peuple béninois à votre endroit. Mes chers présidents, j’ai eu l’occasion de travailler à vos côtés, tout le temps, 10 ans durant et certainement même avant ces 10 ans. Avec chacun de vous, j’ai beaucoup appris et je salue votre endurance, je salue votre vision. Je demeure persuadé que pour les défis qui nous attendent, nous sommes armés, suffisamment armés et que c’est par le professionnalisme et la sagesse que nous allons pouvoir y faire face. Mes chers collègues, merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je pense que le moment venu, le peuple béninois saura exprimer, à sa manière, sa gratitude mais je le dis devant le président de l’Assemblée nationale et les autres présidents des institutions de notre pays ; nous vous disons merci».





Sommet de l’UEMOA

Un «p’tit bleu» nommé Roch



Après son investiture le 29 décembre 2015, beaucoup de gens se demandaient à quel pays le président Roch Marc Christian Kaboré allait réserver son premier voyage hors du Burkina Faso. Pour les uns, ce serait à la Côte d’Ivoire à cause des liens historiques entre les deux pays. Pour les autres, ce serait au Sénégal dont le président, Macky Sall, assure la présidence de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Pour d’autres encore, ce serait la France de nos ancêtres les Gaulois. La France parce qu’il n’y a pas longtemps, pour certains chefs d’Etat africains, une poignée de main sur le perron de l’Elysée équivalait à légitimité et reconnaissance internationales.

Finalement rien de tout ça ! Le hasard de l’agenda sous-régional a voulu que ce soit dans l’antre du Vaudou, le Bénin de Thomas Boni Yayi, que Roch effectue ses premiers pas à l’étranger en tant que président du Faso. Certes c’est pour une rencontre multilatérale et non bilatérale, mais c’est ce qu’on retiendra.

Pour ce premier jour de classe, le «bleu» Roch s’en est bien sorti puisqu’il n’a commis aucun faux pas. Mieux, il a été bien accepté par ses pairs comme il nous l’a lui-même confié dans son pied-à-terre de Cotonou : «Je dois dire que nous avons été bien accueilli. Il y a eu beaucoup d’attention à l’égard du Burkina Faso. Je crois que c’est le premier sommet, mais c’est un sommet où également nous avons pu apporter notre contribution à un certain nombre de discussions».



E. B.





La délégation présidentielle à Cotonou



Pour ce premier voyage à l’extérieur, le président Roch Marc Christian Kaboré a quitté Ouagadougou accompagné d’une quinzaine de personnes. Il y avait aux côtés du président du Faso, le ministre intérimaire de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon. Le responsable de la sécurité présidentielle, le colonel Hamidou Baguian, l’aide de camp, le lieutenant-colonel Omar Ouédraogo. Le protocole était assuré par Stéphane Alain Rouamba. Côté santé, le président du Faso a voyagé avec deux médecins, à savoir le médecin-colonel Saïdou Yonaba et le cardiologue Evariste Dabiré. Pour la com, il y avait le directeur de la communication de la Présidence du Faso, Souleymane Traoré ainsi que Souleymane Savadogo, le monsieur communication du MPP. Quelques éléments de sécurité et trois journalistes (deux de la télévision nationale et un de L’Observateur Paalga) faisaient également partie de la délégation qui a décollé de Ouaga avec le président du Faso pour Cotonou.



E. B.


Jean Hubert Silga, SG des Burkinabè résidant au Bénin

«La maison du Burkina, un projet qui nous tient à cœur»



Nous avons félicité le président pour sa brillante élection à la tête de l’Etat. Nous avons profité lui faire part d’un projet ambitieux qui nous tient à cœur, la maison du Burkina au Bénin, ici à Cotonou. Nous avons déjà acquis une parcelle. Ce projet se réalisera avec l’appui de certains partenaires notamment le chef de l’Etat. Il s’agit de regrouper dans un même bâtiment le consulat général et certaines institutions du Burkina représentées ici au Bénin.

On n’a pas eu le temps d’évoquer les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Mais on a des difficultés au niveau des transporteurs avec les tracasseries routières. Les autorités travaillent d’arrache-pied pour régler cette question.



E. B.


Roch March Christian Kaboré, président du Faso

«Il y a eu beaucoup d’attention à l’égard du Burkina Faso»

A la fin des deux sommets, le président du Faso a répondu aux questions de la presse burkinabè à son pied-à-terre de Cotonou.

Monsieur le président, que peut-on retenir comme grandes décisions de ce sommet de l’UEMOA à Cotonou ?

Disons qu’il s’est agi d’abord de faire le point de la situation politique dans notre zone après les élections qui ont eu lieu et surtout passer un message de félicitation. Je voudrais dire qu’au cours de ce sommet, le Burkina Faso a été beaucoup salué tant du point de vue de sa Transition que de l’élection présidentielle transparente qui a été organisée. Cela est une fierté pour notre pays.

Il s’est agi également de montrer notre solidarité dans la lutte contre le terrorisme dans notre sous-région. Là également, l’engagement de faire un échange des informations et de mutualiser nos moyens dans ce combat-là, a été encore réaffirmé.

Comme vous le savez, l’UEMOA a lancé une étude sur la rationalisation de ses institutions. Ces études sont en cours, mais l’objectif est de réduire les dépenses et les charges que chaque Etat engage pour supporter l’Union. Les études étant en cours, nous avons eu à faire simplement un point à mi-parcours du travail qui est fait par les experts. Ce travail sera terminé pour le mois de février le temps de permettre à ce qu’effectivement nous pussions prendre des décisions.

Enfin, nous avons décidé à l’unanimité que la Côte d’Ivoire, notamment le président Alasane Ouattaara, va assurer la présidence de l’UEMOA.

On a procédé à la prolongation de 6 mois du mandat de la Commission de l’UEMOA, étant entendu qu’il y avait une grosse discussion du fait que c’est le Niger en réalité qui devait assumer la présidence de la Commission. On a convenu qu’au bout de 6 mois, le Niger désignera le candidat qui occupera le poste de président de la Commission de l’UEMOA. Voilà, résumées, les discussions qu’on a eues en examinant, évidemment pour toutes les institutions, les différents rapports présentés. Je dois dire que les institutions se sont comportées de manière satisfaisante…



… Sauf que la Cour de justice de l’UEMOA traverse une zone de turbulences…



A ce niveau-là, les décisions ont été très claires. Les chefs d’Etat ont décidé d’assumer leurs responsabilités en rappelant tous les magistrats qui avaient été désignés à cette Cour de justice et en procédant à leur remplacement. Je pense qu’il est inadmissible que des dossiers qui traînent au niveau de cette Cour n’aient pas de solutions ; il est inadmissible que les magistrats eux-mêmes ne respectent pas leurs textes et se mettent dans un mouvement qui paralyse l’organisation depuis 2014. De ce point de vue, tous les chefs d’Etat ont été fermes et je crois que nous avons signé un acte qui doit permettre de changer tout ce qu’il y avait là-bas afin de permettre à l’institution de jouer son rôle.

Vous avez participé aussi au 11e sommet de l’Autorité du bassin du Niger. Quelles sont les grandes conclusions à tirer de cette rencontre-là ?

Disons que nous avons mis en place un plan opérationnel parce qu’il s’agit évidemment de sauver le bassin du Niger. Dans ce plan, nous avons ce que nous avons appelé le Programme d’investissement climat (PIC) qui vise donc à renforcer la résilience contre les changements climatiques. A ce niveau, les deux programmes joints coûtent dans leur réalisation plus de 4 200 milliards de FCFA. Une somme importante ! Il faut tenir une rencontre des bailleurs de fonds pour déjà discuter de ses questions. Mais, il est prévu également que les Etats fassent un effort puisque c’est un programme qui doit se dérouler de 2016 à 2024. Un effort de 10% doit être fait comme contribution des Etats à l’exécution de ce programme. Nous avons dit qu’il était important que nous regardions encore une fois ces montants que nous voulons apporter pour être sûrs que nous allons respecter nos engagements en la matière. Après avoir échangé sur ce programme, nous avons également élu le président Muhammadu Buhari comme président de la conférence des chefs d’Etat. Nous avons également nommé le Secrétaire exécutif qui est une ancienne ministre du Tchad, Toupta Bouguema. Le président Buhari a pris l’engagement de tout faire et de s’investir véritablement pour que nous pussions faire de l’ABN quelque chose qui soit aussi bénéfique au plan de l’écologie mais également au plan de la vie des hommes et de l’amélioration des conditions des populations qui vivent dans ce bassin.

Ces deux sommets ont pris beaucoup de temps parce que, vous savez que chaque fois qu’il s’agit de nommer des gens, il y a toujours de longues discussions, mais je dois me féliciter de l’esprit de compromis qui a prévalu entre les différents chefs d’Etat.

Monsieur le président du Faso, c’est votre premier sommet. Quelles sont vos impressions et comment avez-vous été accueilli par vos homologues ?
Nous avons été bien accueilli. Il y a eu beaucoup d’attention à l’égard du Burkina Faso. Je crois que c’est le premier sommet mais c’est un sommet où également nous avons pu apporter notre contribution à un certain nombre de discussions. Tous les chefs d’Etat qui étaient réunis autour de cette table ont estimé qu’il était nécessaire que nous pussions avoir la prise de rencontre bilatérale pour pouvoir échanger et voir comment nous allons renforcer la coopération entre nos différents pays. Cela était bon à tous points de vue pour le Burkina Faso à ce stade.



Propos recueillis à Cotonou par

E. B.
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