J’ai terminé meilleur buteur de mon club

News

Sport

Article

Sport

Publié le samedi 9 janvier 2016 | Sidwaya

Pur produit du centre de formation ghanéen de Feyenoord, Karim Nikièma est passé par l’ASFA-Y avant d’atterrir en Côte d’Ivoire où il est depuis 2014 le sociétaire de la Société omnisports de l’armée (SOA). Vice-champion avec les Etalons Espoirs aux jeux africains, il est revenu dans l’entretien sur cette compétition. Il n’a pas omis de faire le bilan de sa saison et de parler de ses ambitions.

Qui est Karim Nikièma?

Je suis un jeune footballeur burkinabè évoluant en Côte d’Ivoire avec la formation de la Société omnisports de l’armée (SOA). Je suis un international espoir burkinabè. Je suis passé par l’ASFA-Y avant de me retrouver à la SOA depuis 2014. Auparavant, j’ai été pendant trois ans pensionnaire du centre de formation ghanéen de Feyenoord.

Comment vous êtes-vous retrouvé à la SOA?

C’est grâce à mon coach actuel, Maxime Gouamené. Il m’a repéré à l’ASFA-Y lors de son passage dans ce club. Lorsqu’il est revenu à Abidjan pour prendre la SOA, il n’a pas hésité à me faire appel. Je le remercie beaucoup au passage.

Vous étiez avec Patrick Malo les deux footballeurs burkinabè dans ce club. Ne vous sentez-vous pas orphelin avec le départ de ce dernier pour la JSK ?

Pas du tout. Bien vrai qu’il me manque, mais je me sens maintenant ici comme chez moi. J’ai été bien adopté et je suis heureux.

Quel bilan dressez-vous de votre saison?

J’ai passé une super saison. J’ai terminé meilleur buteur du club avec 7 réalisations. Pour un milieu offensif, on ne pouvait espérer mieux.

Quel est votre objectif avec la SOA pour la nouvelle saison?

Faire beaucoup mieux que l’année passée afin d’espérer un club ailleurs.

Des contacts pour un éventuel départ?

J'espère avoir du concret par la grâce de Dieu et avec l’aide de mon travail.

Quel a été l’élément déterminant qui vous a permis de jouer la finale des jeux africains?

La solidarité et la rage de vaincre surtout. Nous avons beaucoup joué avec le cœur. Et c’est important la solidarité dans une équipe.

Qu'est-ce qui vous a marqué positivement durant le tournoi?

La demi-finale que nous avions gagnée 3-1 face au Nigeria.

Quelles sont vos relations avec les autres footballeurs burkinabè?

Nous nous connaissons presque tous. Je veux parler de ceux de ma génération. Nous discutons beaucoup à travers les réseaux sociaux.

Votre appréciation sur le niveau du football burkinabè?

Le niveau du football burkinabè est bon, vu la qualité des joueurs qui disputent le championnat national. Je le dis parce qu’aux jeux africains, de notre équipe-type, seuls Ismaël Yanogo et moi jouions hors du pays.

Pensez-vous à la sélection A?

Bien sûr. Des fois, j’y pense bien. Je suis conscient et je sais que pour me faire une place dans cette équipe, cela passe par le travail. Il faudra de ce fait que je bosse dur en club et faire parler de moi pour prétendre à une place en A. Je pense être sur la bonne voie.

Quel est votre club de rêve?

Le FC Barcelone. Pour moi, c’est l’un des meilleurs clubs au monde

Vous identifiez-vous à quel joueur?

Arda Turan et Serey Dié pour leur combativité.

Quelles sont les qualités de Karim?

Je suis combatif, bonne vision de jeu et efficace devant les buts. J’ai aussi une bonne frappe de balle. Je profite pour remercier le public burkinabè et lui demander de continuer de nous encourager. Nous comptons sur lui pour aller loin. Aux autorités du football burkinabè, je les remercie pour les efforts qu’elles fournissent pour le football. Je leur demande de compter sur nous les espoirs pour les prochaines échéances des A. Nous défendrons vaillamment les couleurs nationales.

Entretien réalisé par
Yves OUEDRAOGO