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Burkina Faso : Jérôme Bougouma, ex-ministre de Compaoré, debouté par la justice
Publié le vendredi 8 janvier 2016  |  Afrique 7
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© aOuaga.com par A.O
Prix de la meilleure oeuvre sur le 11-Décembre : Sidwaya et radio Ave Maria primés
Mercredi 11 décembre 2013. Dori. Le Prix de la meilleure oeuvre journalistique sur le thème du 11-Décembre a été attribué en presse écrite et en radio respectivement à Séraphine Somé du quotidien d`Etat Sidwaya et à Dimitri Kaboré de la radio confessionnelle Ave Maria de Ouagadougou. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité et président du comité d`organisation du 11-Décembre à Dori




Jérôme Bougouma, l’ex-sécurocrate de Blaise Compaoré, restera encore en prison en attendant son procès. Du moins, c’est ce qu’a décidé la Haute Cour de justice, ce mardi 5 janvier 2016, en rejetant sa demande de mise en liberté provisoire, à en croire ALERTE INFO.

Jérôme Bougouma devra encore attendre avant de recouvrer la liberté, qu’elle soit provisoire ou définitive. La Haute cour de justice burkinabè a opposé une fin de non recevoir à sa requête qui portait sur une mise en liberté provisoire. Sa demande a donc été rejetée. Le procureur Armand Ouédraogo juge « nécessaire » que le prévenu reste encore incarcéré. Ecroué à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) depuis août 2015 pour « détournement de deniers publics et enrichissement illicite portant sur la somme de 3 milliards de F CFA », le prévenu demeure toujours sur la sellette.

Son ancien collègue au sein du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, Jean-Bertin Ouédraogo, ex-ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports a eu plus de chance. La santé fragile de ce dernier aurait largement milité en sa faveur. Il devrait être remis en liberté dans les jours à venir. Outre ce fait, le procureur a révélé que « son dossier est avancé et il n’y a vraiment pas de raisons utiles pour la justice de le garder. »

Avec cette série de poursuites judiciaires qui met en cause les dignitaires de l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), il semblerait que les autorités de transition et même le régime de Roch Kaboré souhaiteraient les sanctionner. Le Conseil National de Transition (CNT) avait voté une loi le 18 juillet dernier qui porte sur la mise en accusation des représentants du gouvernement d’alors pour « coups et blessures volontaires, assassinat » suite aux évènements qui ont précipité leur chute les 30 et 31 octobre 2014.
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