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Burkina Faso : Une ONG exige la déclaration des biens de fin de mission des autorités de la transition
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Xinhua




Ouagadougou - Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a exigé, mercredi à Ouagadougou, que les autorités de la transition qui ont géré le pays treize mois après la chute de Compaoré, déclarent leurs biens de fin de mission.

"Nous nous attendons, notamment, à ce que les déclarations des biens de fin de mission des autorités de la transition soient faites et rendues publiques dans les bons délais, ainsi que celles des nouvelles autorités", a déclaré, dans un communiqué, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta.

M. Wetta a rappelé que le nouveau président élu, Roch Marc Christian Kaboré a pris l'engagement d'œuvrer pour l'ancrage de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Et "c'est à travers ses actes que nous le jugerons. Nous tenons toutefois à rappeler que les crimes économiques toujours impunis sont nombreux et attendent des suites diligentes et appropriées", a-t-il soutenu.

Selon les estimations de la Banque mondiale, le Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest, perd chaque année 600 milliards de F CFA (environ un milliard USD) du fait de la corruption, alors que le pays est classé parmi les plus pauvres du monde.

Avec environ 18 millions d'habitants, plus de la moitié des Burkinabè vit avec moins d'un dollar par jour. Pour les cinq dernières années, les enquêtes montrent qu'en général les Burkinabè pensent que la corruption est répandue ou très répandue.

Toutefois, l'ONG explique que l'année 2015 a connu des avancées sur le front de la lutte anticorruption, citant l'adoption par le Conseil national de Transition (CNT) de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso, la constitutionnalisation de l'Autorité supérieure du contrôle d'Etat (ASCE) et l'arrestation et la mise en accusation d'anciens responsables de l'ancien régime soupçonnés de corruption.

Selon les estimations du REN-LAC, les secteurs les plus touchés par la corruption au Burkina Faso sont, entre autres, les marchés publics, la douane, la police municipale et les impôts.
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