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Environnement: Plus de 61 milliards de F CFA prévus pour le développement durable
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Sidwaya
Lambert
© Sidwaya par DR
Lambert Georges Ouédraogo, secrétaire général du ministère en charge de l’environnement




Le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques (MERH) a adopté son budget-programme 2016-2018, le mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou. C’est la somme de 61 463 363 000 F CFA qui sera injectée dans les actions de développement durable si l’Assemblée nationale donne son quitus.

Les départements ministériels, selon des directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), devront mettre en œuvre le budget-programme au plus tard en janvier 2017. A une année de l’échéance, le Ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques (MERH) s’est déjà inscrit dans la démarche. En effet, il a adopté son budget programme 2016-2018, le mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou.

Le document prévoit la somme de 61 463 363 000 F CFA pour les activités du département. Ce montant se décline en cinq programmes que sont : production forestière et faunique, assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie, gouvernance environnementale et développement durable, productions halieutiques et aquacoles et enfin, pilotage et soutien. Il induit des innovations dont la prise en compte des Etablissement public d’Etat (EPE) du département, l’introduction des crédits de paiements et des autorisations d’engagement, la modification de la codification des programmes.

Pour le secrétaire général du MERH, Lambert Georges Ouédraogo, par ailleurs président de la cellule budget-programme du ministère, le budget-programme est un outil de gestion efficace et efficiente des ressources allouées aux départements ministériels et institutions pour l’atteinte des objectifs identifiés contrairement à l’ancien système. « Avec le budget-objet, on ne pouvait pas faire des programmes à moyen terme.

Ce qui rendait difficile la coordination des actions et la réalisation de résultats probants », a-t-il souligné. Et d’ajouter que c’est au regard de tous ces inconvénients que le MERH s’est promptement inscrit dans la dynamique du budget-programme. « Il permet de définir les objectifs à moyen et long terme et de planifier les activités en conséquence. Ce qui entraîne une cohérence dans les actions. Ainsi, nous serons en mesure de répondre aux aspirations du peuple burkinabè dans le domaine du développement durable », a-t-il expliqué. A noter que le budget programme adopté par le MERH doit être au préalable validé par l’Assemblée nationale lors du vote du budget annuel du pays pendant les trois ans.

Eliane SOME
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