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Education non formelle :Des recommandations du Groupe de travail
Publié le mardi 5 janvier 2016  |  Sidwaya




Le Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) a clos, le mercredi 9 décembre 2015 à Ouagadougou, son atelier de validation politique des études sur l’éducation non formelle en Afrique, assorti de fortes recommandations.

Le Burkina veut de garantir à tous ses enfants, une éducation de qualité, à travers des offres éducatives diversifiées. Pour ce faire, le pays a recommandé au Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) des études à même de lui permettre de disposer d’un nouveau paradigme éducatif.

Le GTENF a validé ces rapports d’études au cours d’un atelier sur l’éducation non formelle, le 9 décembre 2015 à Ouagadougou. Lesdits rapports portent sur des questions relatives au développement d’une approche conceptuelle et méthodologique d’un socle commun de compétences, à une réflexion sur les approches novatrices, les savoirs et savoir-faire endogènes pour mieux intégrer l’école à la communauté. Les participants venus du Bénin, du Ghana, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Burkina se sont aussi penchés sur la construction d’un réseau virtuel sur les jeunes vulnérables et celui sur les revues par les pairs, l’une adoptée au Congo et l’autre au Burkina. «Ces études visent à surmonter les difficultés des systèmes éducatifs dans les pays africains, tout en mettant l’accent sur l’accès des enfants défavorisés à une éducation de qualité», a expliqué le coordonnateur du GTENF, Pr Ibrahima Bah-Lalya. Il a insisté sur la primauté à accorder à l’étude relative aux apports et aux défis inhérents à l’élaboration du socle commun de compétences qui fait l’objet de la réunion. «Le non formel est insuffisamment pris en compte dans les systèmes éducatifs», a déploré le Pr Bah-Laalya. En ce qui concerne les défis majeurs inhérents à l’élaboration d’un socle commun de compétences qui intègre le non formel, le GTENF a conseillé la stabilisation de la matrice en tant qu’outil dans le but de fournir un cadre de référence, cohérent, transparent et standard. Quant aux autres rapports d’étude, il ressort que «les savoirs et les savoir-faire endogènes» s’avèrent indispensables pour le développement de l’Afrique. «Pour cibler les savoirs endogènes, l’accent est mis surtout sur les communautés rurales en Afrique à travers les langues nationales, comme étant le lieu où se déploie une connaissance pointue et étendue de l’environnement physique et culturel», a laissé entendre Pr Ibrahima Bah-Lalya. Quant aux revues par les pairs, elles visent à favoriser l’appropriation et le leadership des nationaux en vue de répondre efficacement aux besoins et aux demandes des pays bénéficiaires de l’accompagnement. En plus, ces revues accordent une grande importance à la contextualisation à travers un processus à travers une réforme des curricula, une intégration de la préprofessionnalisation dans le continuum et un arrimage des sous-systèmes du formel et du non formel. Le réseau virtuel africain dénommé «Zankey Faba» est dédié aux jeunes vulnérables qui sont, entre autres, des exclus du système, des jeunes vivant dans des milieux difficiles et précaires. Ce réseau de communication qui a pour vocation, le partage d’informations, les échanges d’expériences est au cœur des défis de la jeunesse déscolarisée et non scolarisée.

Djakaridia SIRIBIE
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