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Une Conférence publique pour marquer le 50e anniversaire du soulèvement populaire au Burkina
Publié le lundi 4 janvier 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© RTB par DR
Le mouvement syndical burkinabè




Le mouvement syndical burkinabè, à l’occasion du 50e anniversaire du premier soulèvement populaire au Burkina Faso (3 janvier 1966), envisage d'organiser une conférence publique autour du thème ‘’Syndicalisme et politique’’, le vendredi 8 janvier prochain à Ouagadougou.

Selon les organisateurs, l'Unité d'action syndicale (UAS), à travers cette rencontre, veut marquer le 50e anniversaire du premier soulèvement populaire au Burkina Faso.

L'information a été donnée, dimanche au cours d'une conférence de presse, à la bourse de travail de Ouagadougou. A cette occasion, un avant-goût de la conférence publique a été servi aux journalistes.
De l'avis des premiers responsables de l'UAS, le thème ‘'Syndicalisme et politique'' permettra d'éduquer les militants syndicaux et les populations d'une manière générale.

Selon eux, le thème tire sa pertinence de l'insurrection populaire de fin octobre 2014 et de la tentative de coup d'Etat de mi-septembre 2015.

Pour le président de mois des centrales syndicales, Blaise Augustin Hien, la conférence publique permettra d'éclairer ceux qui estiment que le syndicat doit ou ne doit pas faire la politique.
De son côté, le Secrétaire général (SG) de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié trouve que le syndicat et le parti politique sont deux organisations qui ont des similitudes.

Il a expliqué que la politique a pour objectif de ‘'conquérir et gérer le pouvoir d'Etat'', tandis que le syndicalisme est un ‘'contre-pouvoir'' qui se donne les moyens de ‘'contrôler l'action gouvernementale''. Et de conclure qu'il y a ‘'un lien entre syndicalisme et politique''.

Le 3 janvier 1966 est une date historique pour le pays parce qu'elle marque la fin de la première république de Haute Volta (ancien nom du Burkina Faso, Ndlr).

En effet, suite à une grève générale conduite par les syndicats ayant marre des années d'austérité qui soufflaient sur le pays depuis les indépendances, le président Maurice Yaméogo a été contraint à la démission, en douceur, sans bain de sang.

Le colonel Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui jouait les médiateurs, va se retrouver chef de l'Etat. Il règnera pendant 14 ans et organise des élections en mai 1978.

Chaque année, les syndicats se retrouvent à la bourse du travail, où des conférences, rappellent aux nouveaux syndicalistes l'histoire du pays et le poids qu'ils ont eu à cette époque.

Cette date du 3 janvier est déclarée fériée, chômée et payée au Burkina Faso, mais lorsqu'elle coïncide un dimanche, comme c'est le cas cette année, c'est le lendemain lundi qui est fériée, chômée et payée.

ALK/od/APA
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